Le Paradis ? Il suffirait de ne pas le détruire

LIBRE EXPRESSION

Si notre planète ne produisait ni blé ni riz, ni pommes de terre, ni maïs, ni manioc ni ignames, etc. où irions-nous chercher de quoi survivre ?

Certainement pas sur la Lune ou la planète Mars et encore moins sur des planètes plus éloignées. Ce qui est ahurissant, c’est que certains humains le pensent aujourd’hui. Serions-nous ces enfants gâtés de la création, déséquilibrés, éternels insatisfaits, boulimiques maladifs du « toujours plus » ? Non content de perdre l’instinct de survie, nous servirions-nous de notre intelligence pour nous auto-détruire ? Nos combats fratricides incessants depuis la naissance de l’humanité, tendraient à le prouver. Après mille tribus ennemies, aujourd’hui deux blocs s’affrontent. Les arcs et les flèches ne nous suffisent plus, nous avons inventé les armes de destruction massives. Paradoxe à la fois insupportable et récurent, l’animal le plus conscient et, dit-on le plus intelligent vivant sur la plus belle planète de l’Univers, se comporte comme le pire des prédateur, le destructeur inassouvi, de sa propre maison. Ils sont peu nombreux mais terriblement efficaces ces va-t’en guerre méprisants, méprisables et fous de puissance, de peur sans-doute de ne pas exister. Ces psychopathes intelligents et maladifs empoisonnent la vie de plus de 90% de l’humanité. Quand allons-nous le comprendre ?

Je me trompe peut-être, mais Dieu que j’aimerais que l’on m’explique et que l’on réponde à ces questions. On nous parle à l’envie de la complexité du Monde et de son humanité. Serait-ce pour cacher de sordides et inavouables desseins ? Mes convictions qui s’affirment avec l’âge sont pourtant extrêmement simples : Faire moins d’enfants et partager équitablement les prodigieuses richesses de notre planète et le travail nécessaire pour les exploiter de façon durable, voilà un objectif parfaitement atteignable pour éviter l’enfer qui nous attend. Avec les connaissances actuelles dont nous disposons dans tous les domaines, il est ahurissant de voir que nous avons perdu de vue que le paradis n’est pas au ciel mais sur Terre. Il suffirait de ne pas le détruire.

François-Michel MAUGIS

http://www.assee.fr

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