Fast fashion, exploitations des enfants, conditions de travail précaires, pollution de l'eau et empreinte carbone sont des mots que l'on s'est mis à associer ensemble, avec le temps . Ce n'est plus un secret, la liste des impacts socio-environnementaux de l'industrie du textile est longue. Alors, le marché de la seconde main, dont la place ne fait que croître à La Réunion offre-il vraiment une alternative à ces enjeux de justice sociale et environnementale ? Parallèle Sud est allée rencontrer les plusieurs acteurs de la seconde main et a tenté d'apporter des réponses à ces questions.
Cet article est le premier épisode d'une série réalisée sur l'industrie du textile à la Réunion.
À La Réunion, il n’y a pas de boutiques Zara, H&M, Pull & Bear, Bershka ou Stradivarius.
Ces enseignes de fast fashion sont pourtant connues de tou·te·s ou presque. Leur processus de création est simple. Pour ce qui est de Zara, par exemple, la marque s’inspire des couleurs, des coupes et du style des grandes marques pour proposer des pièces moins chères, mais en plein dans la tendance actuelle. Conclusion : on retrouve dans la quasi-totalité des garde-robes des jeunes et moins jeunes, des femmes et des hommes, un t-shirt H&M, un chemisier Zara ou un short Pull & Bear. En 2024, le groupe espagnol Inditex, détenant Zara, Bershka et Stradivarius notamment, a dégagé un profit net de 5,87 milliards d’euros. En un an, sa marge brute a progressé de 8 %, ce qui nous fait dire que, pour ce géant de la mode bon marché, tout va bien.


