LIBRE EXPRESSION
S’inspirant de la clairvoyance du maréchal von Paulus qui capitula face aux Russes en 1943 à Stalingrad, en tentant, en ce qui me concerne, de lever parallèlement le voile de la névrose à deux faces de Vladimir Poutine et de rectifier ainsi l’avis du dictateur russe (voir son positionnement face aux nazis dans le lien ci-dessous).
Pour moi, Poutine souffre d’un complexe d’infériorité premier, initialement acquis, continuellement lancinant dans sa quotidienneté et sur-surcompensé, secondairement, par une pulsion de désir de domination qui l’enferme dans son « Kremlin psychique ». Cela lui donne l’illusion de maîtriser la situation alors que ces deux névroses entraînent inéluctablement sa Fédération vers l’inévitable explosion. Obnubilé par sa structuration psychique, il n’est plus en mesure, en toute conscience, d’appréhender la fin de son règne.
Ma référence au maréchal Friedrich von Paulus aura été un « marqueur psy » chez moi, contre mon gré. Car à l’école, anciennement, deux enseignants (au moins) – me demandant si j’avais un lien familial avec le maréchal – m’ont envoyé « l’info » parasitante selon laquelle ce Paulus avait été un « traître » d’Hitler à la tête d’un régiment nazi. Deux enseignants, très fiers d’eux-mêmes assurément, étalaient ainsi leur culture ! Alors que pour moi le maréchal capitula pour préserver la vie de ses troupes.
Quant à Poutine, capitulera t-il pour préserver des vies ? Sa préoccupation première cherche à rationaliser sa névrose qui devient projective, secondairement, par rapport à sa structure primaire initiale complexée l’infériorisant continuellement face à autrui. Dès lors, la ressource secondaire de sa pulsion névrotique de domination devient rationalisatrice, justifiant les crimes commis de son « opération spéciale » qui traquerait des « nazis » cherchant à sauver le « président Poutine de La Fédération de Russie » qui est toujours et restera psychiquement… le colonel du KGB de ladite Fédération.
Fréderic Paulus
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