Les élèves de La Réunion victimes de l’inaction climatique

Des centaines d’élèves de La Réunion ont protesté contre la chaleur dans les classes, qui les empêche de se concentrer et de suivre les cours dans des conditions normales. La hausse des températures n’est pas le fruit du hasard ; elle résulte d’un manque de volonté politique pour limiter le réchauffement climatique. La France est en retard dans la réalisation de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les grandes entreprises comme Total continuent de promouvoir l’utilisation des énergies fossiles. Les tenants du libéralisme économique s’opposent aux normes qui pourraient freiner la hausse des températures mais qui diminuent leurs profits. Le gouvernement Bayrou réduit les crédits consacrés à l’écologie dans le budget 2025.

Les écologistes soutiennent les revendications des élèves mais ils rappellent que la réponse est d’abord politique. Si les élus de droite et d’extrême-droite au Parlement Européen ne s’opposaient pas aux mesures proposées par les Verts pour limiter le bouleversement climatique, les catastrophes naturelles seraient moins intenses, la chaleur et la sécheresse seraient moins fortes et plus supportables, le cyclone Chido n’aurait pas provoqué autant de dégâts à Mayotte et conduit de nombreux Mahorais à se réfugier à La Réunion.

Un parent d’élève de Saint-Pierre, en accord avec sa fille

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L’inaction climatique, un crime contre l’humanité.

Il semble inévitable qu’un jour, le fait de ne pas agir contre le changement climatique sera considéré comme un crime contre l’humanité, imprescriptible et avec une possible portée rétroactive. Les responsables politiques et économiques d’aujourd’hui devraient se soucier de leur responsabilité et du risque potentiel d’accusation à cet égard dans le futur. La qualification de ce crime parait inéluctable au vu des conséquences annoncées, il faut annoncer dès maintenant que l’inaction climatique sera reconnue comme un crime contre l’humanité, avec un possible effet rétroactif. 

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