Gaël Horellou et Tim Zéni ensemble pour un partage d’émotions intenses photo Iris Mardémoutou

Partage d’émotions intenses avec Gaël Horellou et Tim Zéni

Vendredi 21 février, le Bisik était immergé au cœur des sonorités maloya métissées avec Gaël Horellou et Tim Zéni. Deux univers, deux manières d’explorer la fusion du maloya avec des influences venues d’ailleurs, et plus de cent spectateurs conquis, transportés par cette soirée riche en émotions.

  • Gaël Horellou et Tim Zéni ensemble pour un partage d’émotions intenses photo Iris Mardémoutou
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Première escale : une transe Jazz-Maloya

Dès les premières notes, la scène se transforme en un terrain de jeu sensoriel où le saxophone de Gaël Horellou se fraie un chemin entre les rythmes du maloya et son projet Identités créé il y a une dizaine d’années entre La Réunion et l’Hexagone.
Accompagné de musiciens d’exception, il déploie un univers vibrant et effréné, où les envolées de jazz viennent se poser sur les coups de pikèr et le battement profond du roulèr.

Sur scène on retrouve en effet une équipe de virtuoses : Vincent Philéas (percussions-chant), Vincent Aly Beril (percussions), Frédérique Ilata (congas), Nicolas Beaulieu (guitare), Florent Gac (orgue), Guillaume Vizzutti (roulèr) et Romane Deconfin (kayamb-choeurs). Une bande de dalons qui accompagne le saxophoniste dans ce projet fusionnel et dont la complicité ne fait aucun doute !

Deuxième envol : entre groove et love



Une énergie furieuse et décontractée avec des une série de titres, à peine sortis de la vouve, tellement frais, qu’ils n’ont pas encore de nom. Des compositions d’une intensité captivante, où le maloya et le jazz fusionnent en une transe envoûtante, qui déchaîne les corps et nous donne un avant-goût prometteur de son prochain projet, “Miaraka”, qui signifie “ensemble” en malgache.

Le deuxième acte de la soirée marque un tournant plus tendre et groovy avec Tim Zéni, en résidence toute la semaine au Bisik qui est venu nous présenter, en exclusivité, son nouvel EP “Lo Ker”, à paraître fin février, en compagnie de ses musiciens. 

De sa présence magnétique, l’artiste capte immédiatement l’attention du public avec sa voix délicate et profonde, une atmosphère intime et vibrante.

Lo Kèr, ensemble

La soul, le maloya et des touches de jazz s’entremêlent pour créer un univers plein d’émotions. Portés par une instrumentation riche et envoûtante avec Noé Latchimy à la guitare, batterie et aux machines, mais aussi les chœurs suaves de Flora Obé et de Florent Héry.

Départ énergique avec “Béoué”, puis “Swaré”, chanté en duo avec Florent ou encore un hommage à son grand-père, le célèbre Maxime Laope, avec “Sou Pyé Kamélia” revisité. Puis, la soirée prend un tournant plus tendre, avec les pépites comme “Armoni” ou “Pendant les heures” chanté en duo avec Flora, pour un total de 11 titres éclatants d’une sincérité brute, sublimés par une trompette caressante et aérienne.

C’est sur “Santiman” puissant que le groupe fait passer le plus grand frisson d’amour de la soirée, un final fort et intense, un partage d’émotions incroyable qui a fait vibrer les corps et les cœurs, “Lo Kèr”, à ne pas manquer.

Une soirée pleine de belles découvertes et d’exclusivités, une programmation audacieuse, fougueuse et sensuelle comme on  les aime au Bisik. Une chose est sûre : le maloya n’a pas fini de nous surprendre.

Prochaine soirée fusion, le vendredi 28 février, c’est un nouveau Hors-Série Électropicales que nous vous proposons au Bisik avec Savage Mirror et Cappuccinegro! Un plateau 100% urbain où les genres musicaux se mêlent et s’entrechoquent !

Texte : Mickaël Nava

Photos : Iris Mardémoutou

(Contribution bénévole)

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