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Prix de l’énergie : le coût de l’imprévoyance et de l’inaction climatique

[LIBRE EXPRESSION]

Le gouvernement court derrière la flambée des prix de l’énergie avec des mesures de court terme inadaptées, injustes socialement et anti-écologiques.

La hausse du barème kilométrique annoncée ce mardi 25 janvier par le Premier ministre ne concernera qu’une partie des personnes dépendantes de la voiture pour se rendre au travail. Elle laisse de côté les plus vulnérables. En effet, les personnes non imposables qui subissent de façon encore plus rude la hausse des prix des carburants et la précarité énergétique ne seront pas concernées. De plus, le mécanisme du barème kilométrique s’avère totalement anti-écologique puisqu’il favorise les véhicules les plus puissants.

Les Réunionnaises et les Réunionnais, comme tous nos compatriotes, payent cash l’imprévoyance des gouvernements successifs. Pour Delphine Batho, porte-parole de Yannick Jadot, l’inaction climatique conduit à un choc social et économique car rien n’a été fait tout au long des années passées pour libérer la France, et ses territoires, des énergies fossiles.

Il ne reste aujourd’hui à Emmanuel Macron qu’un constat d’impuissance, en affirmant que la flambée des prix est « quelque chose qui ne dépend pas de nous ». Or depuis 2017, il était possible d’agir pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles et se libérer des contraintes géopolitiques qui y sont liées.

Yannick Jadot et les écologistes portent une politique alternative pour faire face à la crise de l’énergie en protégeant le pouvoir de vivre et en organisant la sortie des énergies fossiles. Dans l’immédiat, il renouvelle l’exigence que le chèque énergie soit porté à 400 euros et que son bénéfice soit élargi à 15 millions de ménages supplémentaires.

Vincent Defaud, Membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie chargé des Outre-mer, Référent Génération Ecologie La Réunion

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