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Une énième mission flash sur les Urgences ?

 LIBRE EXPRESSION

Nous réclamons les moyens et un libre accès à l’Hôpital pour toute la population.

L’Hôpital craque de partout et il n’est plus possible pour le gouvernement de le camoufler. Bien au contraire, le gouvernement et les ARS mettent en place tous les jours un peu plus de mesures pour imposer un tri des patient·e·s et restreindre l’accès aux urgences (refus de réintégrer nos collègues suspendu·e·s, , tri des malades…)

Pour la CGTR santé, le message est clair : Mme Bourguignon s’apprête à poursuivre le travail de Véran et Buzyn ! Poursuivre leurs fermetures de lits, les centaine d’hospitalier·e·s poussé·e·s dehors par maltraitance, suspensions, culpabilisation… Poursuivre le tri des malades apparu pendant la crise Covid, limiter encore l’accès aux soins et à l’Hôpital, libre et gratuit…

Le président Macron annonce désormais une « mission flash » sur les Urgences pour « identifier les dysfonctionnements » et dans l’objectif de « maintenir la continuité des soins ». Quelle est cette nouvelle manœuvre ? Laisser la situation empirer et nous dire ensuite que c’est la démonstration qu’il faut changer de système ? Que l’hôpital doit être réformé ? Interdire un libre accès à l’Hôpital public sur tout le territoire ?

Pour la fédération Santé et Action Sociale CGTR, il faut arrêter cette politique qui met la population en danger en barrant l’accès aux soins. La mobilisation pour nos revendications est indispensable Avec tou·te·s les hospitalier·e·s, avec la population, nous appelons au rassemblement, à la grève, et à manifester pour faire entendre les revendications exprimées depuis des mois dans toutes les mobilisations. Il est temps de mettre ce gouvernement en minorité par la mobilisation dans nos établissements, dans la rue et par le plus grand nombre de députés progressistes à l’Assemblée nationale.

CGTR Santé et action sociale

Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.

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