Véhicules de la police municipale saint-louisienne incendiés : réactions en série

Ce matin, plusieurs médias réunionnais ont annoncé que des actes de vandalisme avaient eu lieu la nuit dernière à Saint-Louis. L’ensemble des véhicules de la police municipale ont été incendiés et les locaux de l’inspection de l’éducation nationale ont été touchés.

Les condamnations se sont multipliées au cours de la journée.
La maire de Saint-Louis, Juliana M’Doihoma dénonce un acte « manifestement non accidentel ».

Le recteur de région académique, Rostane Mehdi, a exprimé son « indignation » et a apporté son soutien aux personnels de l’Éducation nationale contraints de travailler « dans des conditions difficiles », ainsi qu’aux policiers municipaux privés de leurs moyens. Il condamne « avec la plus grande fermeté » ces dégradations de biens publics qui pénalisent à la fois la communauté éducative et la population.

Le député Perceval Gaillard parle d’un « acte intolérable » qui « choque non seulement à Saint-Louis mais dans toute La Réunion ». Il souligne l’importance de la police de proximité, qu’il faut « protéger et renforcer et certainement pas attaquer ».

Pour Rémy Bourgogne, il s’agit d’un « assaut intolérable contre nos institutions républicaines, contre les femmes et les hommes qui assurent la sécurité au quotidien et, au-delà, contre l’ensemble de la population saint-louisienne ». Il appelle à rester « unis et déterminés face à ceux qui veulent semer la peur et déstabiliser la commune ».

Le conseiller régional Fabrice Hoarau évoque enfin « des violences inacceptables » et une « atteinte à celles et ceux qui, chaque jour, assurent la sécurité et la tranquillité publique ». Il en appelle à une condamnation collective et réaffirme son attachement « aux valeurs de respect et de vivre-ensemble ».