Alors que le cyclone est là

LIBRE EXPRESSION : PARTIE 2 APRÈS LA PARTIE 1

Ce qui se retrouve toujours sur la frise, toujours, le plus fidèlement périodique, s’identifierait synthétiquement, et peut-être même éternellement de manière insulaire, par : le cyclone, la mort, l’amour. 

Et, à La Réunion, pour ce qui me concerne, la liberté de les respirer.

Alors que le cyclone est là, je la rencontre cette femme, sur cette île.

La trame m’attrape

Ferme les yeux

Et check le roi de loi.

Plateau à rosée

Songe gagné 

lentement effeuillé

à l’un peut-être.

Tout est feuille et racine

Avec ma frange et mon petit panier

Je continue à l’attendre

En oraison

À l’occasion

en profondeur

à l’heure du cœur

en bonheur à saison

J’ai l’eau graphique

écho de conditions

ricoche la conception

Le récit traverse le récif.

Et la passe. 

Nage, saute, brasse,

Pédale

court, tombe, rampe

avale-le là

à do. 

Note des vals

la ré mi ni sens à dos 

de chat mauvais triste

Pis! bis  

Plus de ce court

des serfs volent

en tiers

en hélant

du elle, du oh 

du à dorer ensemble,

les pics répliquent.

Mirage, nuisance, 

répliques,

ma rage. 

Nuit sens,

partition de munitions

tombée du puit  

durant le bal

d’aucun noeud

ballade la piste

roule erratum

rando piano kayamb

tam tam triang

sévice à barrer

Expulse l’essence

Le fiel des votes

Le ciel des potes

Flute l’aisance

des teints

fa sonne loin

mais l’audit façonné

sans foi

écrin grain de sel.

Marin inconnu

Sucré souvenir

Ton air flotte encore

en corps en tonnerre

cap : mitaines

vers l’art haut

Mon sommet enraciné

Mangrove et filaos

Des pailles des nids

Des bourgeons et des Dieux

Ta coupe arôme 

Spiritueux d’ancêtres

Sirupeuse facette

Enceinte de loupes à douches

Péri-sphériques durables

en chaloupes arables 

différentes en deux dents

l’agence ivre en livre un

Bazar de basalte

Marché de puces

Sang dupe 

Ta figue hirsute de café

grille l’étale

Embauche végé 

ta ligne de gale des poules, 

cocotte à l’ail au tri d’épouses.

Découche les fauchés des serres

Déferre le parc maître

Et accouche les fers

De la pompe en enfer.

Mon aquarium vierge

déborde mon littoral

innonde mon lit d’oral.

Clair canal de la lune à lunettes

entoure mille dunes et une charrette

Cent magie, sans tours.

Mon liant grè

Ta péninsule hellénique.

Mon lit en grès,

sa teinte en satin 

éteint Satan en latin.

Langues emmêlées

et pensées alliées:

Rome antique ou Prague ma tique ?

Saute

Ma chance,

Ma romance,

Mon indicible évidence.

Plan prophétie

Plane, fais aussi

Mon petit lait,

Mon chapelet

Mon irrésistible attrait.

Va, viens, retournes-y

Dans le vent pour la pluie.

Ton soleil brille

tout érudit.

Tout est redit.

Le tribu n’allège les clones,

alors la raie plaide,

requinque 

l’allée raide.

La pente douce et la falaise confortable

me font de la cam à ras-du-bord

panoramique :

Cent rébus sans fin,

J’aime le regarde rester.

Kala Livalisse

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