STOPPONS LE PROJET DESTRUCTEUR DE LA ZAC RENAISSANCE !
Suite à la mobilisation de ce dimanche 29 septembre, le collectif « Protège Nout Savane » demande un moratoire à la mairie de St Paul pour stopper le chantier de la ZAC Renaissance 3, qui détruira 90 ha soit toute la savane de Plateau Caillou.
Ce Dimanche 29 sept la mobilisation contre le chantier de la ZAC Renaissance 3 a remporté un vif succès en réunissant près de 200 personnes au cœur de la Savane de l’ouest, à l’appel du collectif Protège Nout Savane.
Une chaine humaine symbolique s’est constituée et main dans la main les réunionnais, venus des 4 coins de l’île, ont protesté pacifiquement contre le projet de la ZAC de Plateau Caillou qui pourrait détruire 20 % de la Savane de l’ouest, site unique du patrimoine de La Réunion.
Devant une concertation dérisoire pour ce projet et devant l’absence de dialogue de la part de la municipalité, le collectif, bientôt association, a annoncé officiellement une demande de moratoire à la mairie de Saint Paul : suspendre les travaux le temps d’une concertation véritable avec le collectif, les citoyens saint-Paulois et réunionnais.
La pétition, lancée par le collectif, a remporté jusque là 20000 signatures, confirmant ainsi l’impact de ce projet sur la population réunionnaise, attachée à une des perles rares de son patrimoine, la Savane de l’Ouest.
Par ce projet non seulement faune et flore seront détruits mais également le patrimoine historique et culturelle de la Réunion.
L’activité pastorale pourtant essentielle à l’équilibre de la savane disparaît complètement avec un arrêt complet de l’activité d’élevage des derniers boeufs Moka de la zone, espèce pourtant protégée.
FINI LES BOEUFS MOKA DANS LE PAYSAGE DE LA SAVANE ! !
La valeur de la savane de l’ouest tiens également de sa dimension, il est impensable de l’amputer de plus de 90 hectares.
Les membres du collectif, s’ils n’obtiennent pas de dialogue avec la mairie engageront de nouvelles actions de contestation dans les semaines à venir.
Le collectif Protège Nout Savane.
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.
