La mairie de Petite-Île va débuter les travaux : agrandir le bassin, creuser une fosse de natation, construire un poste de surveillance et sécuriser l’accès.
Objectif 1 : Améliorer l’attractivité touristique. Pourtant, Grande Anse est déjà saturée de monde.
Objectif 2 : Une piscine pour apprendre à nager pour les enfants de Petite-Île. L’apprentissage doit se faire dans de bonnes conditions : sans risque de poser le pied sur un poisson pierre , de s’écorcher sur du corail ou de prendre des vagues dans la figure. Avec des cours réguliers qui ne sont pas annulés à cause de la houle, des coulées de boues ou de la présence de bactéries dans les eaux de mer. Dans toute la Réunion, les élèves apprennent à nager en eau douce. Pourquoi ne pas concevoir une piscine proche du périmètre scolaire? St Pierre a bien fait construire une piscine avec des fonds européens! Pourquoi pas Petite-Île?
Une opposition des scientifiques + associations environnementales depuis un an! Le bassin héberge une biodiversité exceptionnelle. Par exemple on y trouve un des récifs coralliens les mieux préservés de l’île. 18 scientifiques ont alerté le préfet pour expliquer que les travaux risqueraient de nuire à cette biodiversité unique. En vain. La mairie a la prétention de penser qu’elle peut contrôler le vivant par des solutions technologiques (en transplantant le corail). Pire la mairie pense que les travaux maintiendront voir multiplieront la biodiversité récifale. Creuser, transplanter, étendre plus de roches pour fermer un bassin… pour accueillir plus de public… L’espace littoral ne doit pas être un jouet entre la main des politiques! Laisse la nature du « Sud Sauvage » tranquille !
Les citoyens se sont aussi opposés aux travaux lors de la consultation publique : 2,7 fois plus d’avis CONTRE que d’avis POUR. Où est la démocratie?
Si Mr le maire souhaite valoriser le patrimoine et accueillir plus de touristes, pourquoi ne pas améliorer qualitativement l’accueil des touristes par une valorisation économique des compétences locales? En employant des jeunes formés au métier de guide naturaliste, par exemple. En participant à la restauration de la plage avec une végétation appropriée au retour des espèces emblématiques comme les tortues marines pour pouvoir observer leurs pontes depuis la côte.
Les travaux vont commencer mais plusieurs associations ont porté plainte pour suspendre ce projet absurde. Nous avons besoin de vous ! Mobilisons nous !
Retrouvons nous pour en parler en famille, entre amis et en musique autour d’un verre.
Greenpeace Réunion
Samedi 1er mars de 15h à 19h à Grande-Anse.
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