LIBRE EXPRESSION
Tampon 2025 : Quand le social n’est qu’une vitrine politique
Le maire construit à tour de bras. Des résidences sociales fleurissent dans tous les quartiers.
Il annonce fièrement des projets, des chiffres, du béton.
Mais nous, parents, citoyens, on ne vit pas dans des statistiques.
On vit dans une ville qui oublie l’essentiel : nos enfants.
Seulement 1 077 places en centres aérés pour près de 19 000 enfants.
Chaque année, c’est la même chose :
• Pas de place pour les vacances
• Pas de solution pour les mercredis
• Des familles qui se débrouillent, culpabilisent, s’épuisent
Et quand on ose poser la question, on nous répond :
“Pas assez d’animateurs.”
Mais la vérité ?
Ce n’est pas une question d’animateurs.
C’est un choix politique.
Former des jeunes au BAFA ? Possible.
Créer des structures dans les quartiers ? Nécessaire.
Allouer du budget à l’enfance ? Urgent.
Mais pour ça, il faut vouloir écouter les habitants.
Il faut sortir du tout-béton et penser en termes de qualité de vie.
Ce n’est plus un oubli. C’est un mépris.
Et à l’approche des municipales de 2026, ça ne passera plus.
Nous exigeons :
Un plan d’urgence pour tripler les capacités d’accueil
Un recensement des besoins par quartier
Une stratégie claire pour former, recruter et fidéliser les animateurs locaux
Une vraie concertation avec les familles
Nous avons lancé une pétition citoyenne pour faire entendre nos voix :
Le social, ce n’est pas que construire des murs. C’est construire du lien, du service, du soutien.
Le Tampon mérite mieux. Nos enfants aussi.
Valérie Burnay
Le maire du Tampon construit à tour de bras.
Des résidences sociales fleurissent dans tous les quartiers. Mais nous, parents, citoyens, on ne vit pas dans des statistiques. On vit dans une ville qui oublie l’essentiel : nos enfants.
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.
