Problématique : vie chère
La présente contribution n’est pas exhaustive de toute vérité mais se veut ouverte à toutes contradictions et propositions contradictoires qui participeront à son amélioration dans l’esprit d’ouverture et de transparence, la ligne demeure inchangée.
En effet, la contribution présente dont la mise en œuvre, si mise en œuvre y fera appelle à un gros travail de lous tous, Citoyens, de nos élus, de toutes sensibilités confondus, de nos Parlementaires, de nos Président(e)s de Collectivités s’inscrit et nous le tenons à préciser dans une démarche Citoyenne et qresponsable, mais également et surtout vers une Nouvelle Vision Politique quand à la problématique de la vie chère et ses conséquences dans les DOM et notamment dans notre île de la Réunion.
Comme tout le monde, les opinions de chacun, ne sont pas à exclure, mais elles ne sont pas exclusives. Et, c’est en nous détachant aussi des opinions négatives que nous aurons également la lisibilité nécessaire à l’aboutissement du présent document.
Rappel historique :
Les Dom-tom, ont la même ligne historique à savoir :
– Ce sont des territoires qui ont été sujets à l’esclavagisme, la colonisation, la départementalisation suivie des mesures de décentralisation.
A la fin du colonialisme, le pouvoir est néanmoins resté aux mains des ex-coloniaux qui en ont fait le pire usage dans leurs intérêts exclusifs toutefois en continuant à renier leurs droits, aux ex-esclaves et ex-engagés indiens, les populations chinoises et musulmanes bénéficient quand à eux de moins de rigidité.
L’histoire, quelque fois ne s’achève donc jamais alors, que les besoins fondamentaux de ces territoires sont ailleurs. On pourrait aborder bien d’autres domaines mis à mal de cette sorte, tels les anciennes cultures qu’à eradiqués, abandonnés alors que les sols et les conditions climatiques s’y prétaient mais ce qui est fait est fait.
Les décisions sont prises à Paris la plupart du temps par des technocrates qui n’y connaissent rien ou pas grand chose en dehors de ce que contiennent les différents rapports, qui leurs sont faits et remis par cettenminorite de gros industriels qui n’ont que pour objectif premier et cela depuis plus de 75 ans de Départementalisation d’engrenger de gros bénéfices sur le dos de la majorité de la population.
Bien qu’éloignés géographiquement, les Dom-tom sont quasiment dans la même situation.
Avec de légères variantes, nous avons quasiment :
* Le même indice démographique
* Le même degré de formation
* Le même climat
* Le même relief territorial
* Les mêmes origines dans les composantes de la population.
Nos territoires ne sont pas très peuplés. La Réunion est la mieux dotée et compte 850 000 habitants alors que la Martinique est de 342 356, la Guyane 295 000, la Guadeloupe 378 000, Mayotte 321 000.
Or,cette population à minima avec un bon indice démographique et donc une courbe d’âge correcte est contrairement à ce qu’on pourrait croire, pénalisant dans la configuration de la mondialisation de l’économie où nous sommes directement impliqués en tant qu’Européens Ultramarins.
Nous sommes en effet, censés avoir la capacité moderne « ou du moins, lous avons la perspective de l’avoir » de produire propre aux pays développés mais le problème réside dans :
– Nos coûts de production élevés relativement à notre situation géographique
– L’étroitesse de notre territoire
– La très faible capacité d’absorption de notre marché
– L’impossibilité d’exporter liées à nos coûts de production.
Éclairage :
– Nos devons importer nos matières premières à un coût de revient exorbitant dû au fret maritime (pas de l’aérien), car les navires qui ous desservent repartent bien souvent à vide, ce qui impacte durement les prix.
Notre marché, du fait de sa faiblesse en nombre d’habitants ne peut absorber qu’un minimum qui n’atteint même pas certain, le seuil de rentabilité pour les producteurs dans biens des domaines et nous sommes donc forcés d’importer.
– N’incluons pas dans ces freins, le coût de labmain d’œuvre (le plus élevé de la zone et de loin) car s’agissant des salaires, on ne peut y toucher pour diverses raisons que chacun comprendra.
Situation/contexte :
Tout d’abord, un chiffre doit retenir notre attention :
* L’écart de prix entre l’hexagone et la Réunion est de 37%.
Il a augmenté de moitié en 12 ans.
Une minorité connu de tous se remplit les poches grassement et une majorité de la population souffre et n’arrive plus à finir leur mois !!!
Ce constat est injuste et alarmant.
Une question s’impose ?
Alors, que cela devient de plus en.plus difficile à subvenir à leurs besoins de chaque jour, à savoir comment se nourrir, se loger, s’habiller et autres, l’avenir est très pessimiste quand on voit la puissance de ces acteurs économiques et industriels pour imposer leur loi.
En 2009 déjà, cette question de vie chère à provoqué le vaste mouvement du Cospar.
Nous avons aujourd’hui, les prémices que l’histoire se répète….
– En 2018, il y a eu l’épisode des “Gilets Jaunes” un mouvement pacifique populaire qui n’a sans cesse de réclamer plus de transparence dans la formation des prix et marges qui s’ensuivent la période du Covid.
Depuis, les prix n’ont sans cesse d’augmenter !!!
– De surcroît, les salaires n’ont jamais été augmenter et arriver au niveau de l’inflation.Dans notre île, une bonne partie de la population réunionnaise vit des minimaux sociaux..
Résultat : l’écart à continué et continue à se creuser !!!
Par rapport aux chiffres de l’Insee, sur la part alimentaire, la base langouste importante pour les pauvres, l’écart est estimé à 37% plus cher à la Réunion par rapport à l’hexagone.
L’autre poste importante est celui de la mobilité (transport). En associant, le prix de la voiture, de son transport, de son assurance, de son octroi de mer, cela ne doit en aucun cas la justification des surcoûts de 30% à 50%.
– On parle souvent ou entend dire que l’octroi de mer est responsable de la cherté de la vie…
* C’est un impôt qui taxe nos importations : c’est-à-dire 75% à 80% de ce que nous consommons. En moyenne, son taux avoisine 7,5%du prix d’arrivée au port (CAF/Coût, assurance +fret). Il existe également 18 taux différents de 0 à 63%.
– La TVA rapporte en.moyenne 750 millions (2,5%) des chiffres d’affaires déclarés. Partant sur la même base, l’octroi de mer perçu ramène ce taux à 2,4%. En faite, sur la grande partie des produits alimentaires, l’impact fiscal est beaucoup plus faible a la Réunion que dans l’hexagone.
Pistes de réflexion :
Si, réflexion suppose que le problème, en fait c’est surtout l’opacité de l’octroi de mer. Tous les acteurs économiques accusent l’octroi de mer pour dire que les marges ne sont pas responsables du tel écart.
Alors, pourquoi ne pas rendre le dispositif transparent afin que le consommateur voie réellement le montant de l’octroi de Mer sur sa facture ?
Proposition :
Il faut optimiser les 2 missions de ce dispositif Octroi de Mer :
– La protection de la production locale
– Le financement des Collectivités
Suggestion/ Pistes de réflexion
– Mise en place d’une taxe régionale ayant pour but et vocation, le financement des Collectivités Publiques Locales tout en maintenant l’octroi de Mer sur les produits importés qui sont en concurrence permanent avec la production locale.
Beaucoup, dentre-vous diront encore une taxe de plus !!! Mais, elle ne sera pas : elle remplacera celui (Octroi de Mer) sur les voitures. En résultante, la pression fiscale devrait même baisser tout en restant sur un même objectif. (2,4%).
Par ailleurs, la mise en place d’un BQP à été un très bon outil. Mais, au delà des différents travaux entamés, il s’avère que l’ajout d’une quarantaine de produits nouveaux seraient vu d’un bon œil…
N’oublions jamais que nous sommes dans un système d’oligopole. Les prix suivent une courbe contraire aux coûts réels. La concurrence n’existe pas réellement dans les faits.
Une question primordiale et principale s’impose aujourd’hui ?
– A quand l’obligation qui permettra aux acteurs économiques et industriels de parler de leurs marges respectives ?
* Par exemple, sur le marché de la grande distribution, 2 acteurs tiennent à eux seuls 60% à 65% du marché !!!
Pistes de réflexion “
Il faudrait proposer aux acteurs économiques et industriels de la transparence et d’agir enfin sur le coût du transport.
Mais, cela aurait aussi l’effet inverse :
Auront-ils le courage nécessaire de le répercuter ou surtout d’en profiter afin d’augmenter leurs marges ?
Actuellement, ces mêmes acteurs économiques et industriels dictent leur loi au pouvoir public et nous consommateurs nous ne pouvons que crier à l’injustice sans avoir les moyens légaux pour agir !!!
Tois groupes maîtrisent près de 80% de la grande distribution et y sont responsables à part entière des prix qui grimpent..
Quelques pistes de réflexion :
– Rendre obligatoire sur l’étiquette du prix, la part de l’octroi de Mer.
Il faut rendre visible cette taxe comme l’est la TVA. On pourra savoir, quel est le prix payé par l’importateur et donc calculer sa marge.
-Il faut agir concrètement sur les marges des distributeurs.
En faite, derrière chaque produit de consommation importé en Outre-Mer, se cache une multitude de frais qu’on appelle dans le jargon économique, des frais d’approche indispensable mais très coûteux. Réacheminement, stockage, taxes diverses :
– Ces coûts ignorés par les consommateurs expliquent entre-autre la très large part du différentiel de prix avec la France hexagonale.
Les frais de départs :
– Plusieurs coûts s’ajoutent avant même que les produits ne quittent l’hexagone.
Préacheminement routier :
-Cela concerne le transport des marchandises depuis l’usine jusqu’au centre de logistique. Le coût de la distance parcourue et des conditions de transport.
Acheminer une quantité de produits alimentaires d’un point A à un point B depuis un site ou une région un peu éloigné jusqu’à un port maritime peut suffire à son augmentation..
Il en existe des dizaines de frais supplémentaires encore…
En Martinique, une proposition de protocole prévoit que l’ensemble des acteurs de la chaîne économique contribuent un certain nombre ( 6000 produits) à faire les prix de 20%.
Pourquoi pas chez nous à la Réunion ?
Qu’on le veuille ou l’on, cela ne noicirera pas notre tableau qui à même tendance à avoir des reflets sombres tant qu’on ne mettra pas en place une politique économique transparente et adéquate.
Dans notre cas, les spécialistes sont issus des grandes écoles ou l’on dispense le même enseignement plus ou moins et puisqu’il s’agit d’économie, ils ont donc en données les différents paramètres mondiaux difficilement transposable à notre mode de fonctionnement.
Loin, l’idée de remettre en cause leurs capacités ou leurs compétences mais force de constater que jusqu’à présent ils n’ont pas été très clairvoyante à cause justement du décalage en le socle de leurs acquis et la réalité de kos spécificités qu’ils n’ont pour ainsi dire jamais abordé ou alors de loin…
Beaucoup d’autres mesures peuvent et doivent être préconisé et devront avoir l’agrément de tout le monde afin d’avoir un réel impact et aura pour effet de :
– Coller à la réalité du terrain
– Répondre aux attentes de la population
– S’inscrire dans des actions pérennes
– Créer du pouvoir d’achat supplémentaire et important pour tout le monde
– Rendre attractif notre territoire pour les investisseurs tournés vers l’exportation
– Rééquilibrer ainsi notre balance commerciale
– Relancer donc ainsi la consommation et la production
– Réduire le coût du fret (les navires ne repartent plus à vide grâce à lexportation).
Il est essentiel et indispensable pour chacun d’entre-nous de se demander qu’elle est la Réunion que nous souhaitons voir dans le court terme …et moyen terme…sur cette problématique de vie chère. …
Les récentes crises vécues ont surtout mis en avant la fragilité d’une économie locale, fortement dépendante des importations. Ce qui questionne, notre modèle de développement économique mais également notre projet de société….
Une Réunion qui réapprend à consommer et à produire autrement plus sainement, plus durablement.
Une Réunion qui préserve ses ressources, invente de nouveaux métiers liés aux énergies renouvelables mais pas uniquement.
Une Réunion qui ouvre des perspectives à sa jeunesse tout en lui permettant une mobilité choisie (de préférence dans la zone Océan Indien).
Une Réunion qui s’inscrit dans son identité si particulière et pourtant trop peu transmise ce qui lui permettra de donner un sens nouveau au :
” Vivre ensemble réunionnais “
C’est sans nul doute, le moment de repenser, notre Avenir et celui que nous souhaiterions construire pour nos enfants.
Solidarité,Innovation et Transparence..
Alix.R
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