Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de neuf suspects, dont six mineurs, dans le cadre d’une série de violences urbaines ayant marqué la commune de Saint-Louis au mois de septembre.
Entre le 10 et le 27 septembre, plusieurs incendies criminels ont été recensés sur la commune de Saint-Louis, visant notamment des infrastructures publiques. Parmi les cibles figurent les écoles maternelles « Ravine Piments » et « Edmond Albius ». À chaque fois, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir rapidement avec l’appui des gendarmes.
Une enquête rapide et coordonnée
Dès les premiers incidents, une enquête de flagrance a été ouverte par la gendarmerie de Saint-Louis sous la direction du parquet de Saint-Pierre, rapporte le procureur Olivier Clémençon dans un communiqué. Les faits retenus concernent la participation à un groupement en vue de commettre des violences, la destruction de biens par des moyens dangereux et la dégradation de biens publics.
Deux suspects avaient déjà été arrêtés les 16 et 17 septembre et condamnés quelques jours plus tard, en comparution immédiate, à des peines de 12 et 15 mois de prison.
Sept nouveaux suspects identifiés
Les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Pierre ont poursuivi leur enquête et identifié sept nouveaux suspects, dont un seul majeur. Le 29 septembre, une opération de police judiciaire a été menée dès l’aube, permettant leur arrestation et leur placement en garde à vue. À l’issue des auditions, les mineurs doivent être présentés devant l’autorité judiciaire en vue de poursuites pénales. Le majeur, quant à lui, sera jugé en comparution immédiate.
À noter que cette affaire est distincte de l’incendie des 7 véhicules de la police municipale, survenu lors de la nuit du 18 au 19 septembre 2025, pour laquelle les investigations se poursuivent.
La rédaction de Parallèle Sud
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