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[Bisik] Soirée enflammée en terre inconnue

LE SPECTACLE DE CLAUDIO RABE ET LOYA CHAMPLOO RACONTÉ PAR LE BISIK

La semaine dernière, nous avons accueilli sur la scène du Bisik Claudio Rabe et Loya Champloo pour un voyage en terre inconnue qui a tenu toutes ses promesses de mystère et de découverte. 

Soirée enflammée vendredi dernier au Bisik. Une soirée qui a démarré avec notre rituel d’ouverture orchestré par Joan’r, notre dj résident, qui a chauffé le koté jardin du Bisik et les cœurs pendant que le public venu nombreux s’installait et avant qu’un spectacle unique ne commence en salle. Un rendez-vous unique, une joie intense, un rendez-vous en terre inconnue.

Après le warm-up enlevé de Joan’r koté jardin, c’est en salle que la soirée a débuté avec Loya Champloo, duo composé de Gaïa, chanteuse originaire de La Réunion, et Seb’Alien, qui nous a offert une expérience live immersive. Le groupe est sur l’île pour une tournée exclusive. Il nous a offert toutes les facettes de ses créations ethno-groove entre maloya (« Loya »), mélange, improvisation et “Champloo” (langue ryūkyū du Japon). Une odyssée musicale qui mêle jazz, rock, électro et folk aux musiques du monde et qui a emporté le public timide au premier abord dans une balade séduisante sous les cascades de La Réunion et les cerisiers du japon.

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Le duo Loya Champloo et sa chanteuse Gaïa ont offert une odyssée musicale au public du Bisik.
(Photo Yohan Said Aly)


Le concert a commencé tout en douceur avec « Moon’s drop » et « Koupes », deux titres chaloupés, puis encouragé par la puissante voix de Gaïa et l’incroyable performance à la guitare de Seb’Alien, le public a cédé à l’irrépressible envie de danser sur la composition sauvage « Hyena » puis sur « Indian Trap » aux accents urbains.
Tout le Bisik s’est évidemment enflammé à l’écoute de « Fire », titre incroyablement riche et coloré… Puis au rythme de ces créations dévoilées, les frontières et les inhibitions se sont peu à peu effacées grâce à des compositions qui unissent les peuples et les langues du monde, en créole réunionnais, en grec, en japonais ou en hindi.
Le groupe en devenir a ainsi conquis un public curieux et bienveillant et il a ravi celles et ceux qui les découvraient.
Ensemble, nous avons chanté, voyagé, l’entrain était total et le sentiment de liberté intense. 

En deuxième partie, c’est Claudio Rabe qui s’est emparé de la scène, accompagné de Tsiry à la guitare et de Njiva aux percussions, pour partager son projet en exclusivité. Originaires de Madagascar, c’est sur cette terre rouge et riche de sens que ces artistes de talent ont initié cette création musicale à laquelle ils ont donné corps lors de résidences au Bisik qui se sont terminées cette semaine.

La transe du métissage


Ils étaient nombreux à attendre avec impatience de découvrir ces compositions de Claudio, artiste polymorphe et travailleur acharné qui distille son talent dans toutes les disciplines. Dès le début du concert, l’ambiance est survoltée et la tension rythmique palpable. Le trio partage « Give Thx », « Mangataka » avec un public sous emprise. « Za Malagasy », « Volontany », d’autres extraits de « Taloha », premier EP de Claudio, surprennent avec un savant mélange de musique traditionnelle malgache qui se distille à la modernité électro contemporaine avec des rythmes fourmillants de sonorités variées et des riffs de guitares aux accents rock indéniables.
Connu comme danseur et chorégraphe dans sa compagnie My Crew, l’artiste pluridisciplinaire a touché chaque personne présente par sa voix puissante et son charisme félin.
Inspiré de son histoire personnelle, de ses rêves et de ses passions, son projet musical est une fusion musicale, où la tradition et la modernité se rencontrent et s’explorent. Auteur-compositeur-interprète, il met à l’honneur et revisite la langue malgache, pour une ambiance tropicale et chaleureuse qui pousse à la joie et à la danse.

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Après une entrée en matière timide, l’ambiance est rapidement montée d’un cran. (Photo Yohan Said Aly)


Pour les quatre dernières chansons de ce concert explosif et totalement festif, « Mangorohoro «, « Hawwa «,« Gorissa » et « Polyplex », Nicolas Givran rejoint le trio avec son rouleur et l’esprit du maloya qui entre immédiatement en écho avec les musiques de l’île rouge. La transe du métissage a pris possession des lieux.
Ambiance tropicale, guitare, percussions… ce concert a offert un véritable show avec un Claudio sémillant, qui danse et chante avec grâce et fougue, tandis que ses complices partagent leurs énergies bouillantes qui débordent et entraînent à la joie et à la transe. 

Après le (K)ozé du 4 février et un lancement de saison flamboyant, ces concerts nous offrent un début de saison joyeux et heureux que vous avez été nombreux à partager avec nous et les artistes. Des moments magiques que nous avons hâte de renouveler avec vous pour les aventures à venir. 

Un grand merci à tous les artistes qui ont illuminé la scène du Bisik d’une pluie d’émotions intense pour cette soirée incroyable !

Merci à l’ensemble de nos partenaires pour leur soutien, à notre équipe toujours incroyable, au Food Truck le Zantak pour ses burgers délicieux, à nos très chers bénévoles, et à toutes celles et ceux qui étaient présents pour cette soirée une fois de plus inoubliable ! Merci de votre présence, merci pour la force, merci de votre passion !

Pascal Saint-Pierre

Régie : Alexandre Duchemann
Son : Vincent Gerbith
Lumières : Alexandre Jacquot

Nagaï et Loïc Païnaye au Bisik ! 

Ce vendredi 17 février, c’est Loïc Païnaye et Nagaï qui nous promettent une soirée roots, reggae remplie d’amour et de bienveillance. Une invitation à l’union à venir vivre dès 19 heures au Bisik (44 Rue Amiral-Bouvet, Saint-Benoît) ! 

Ouverture des portes : 19 heures
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en prévente adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place 
Buvette et restauration sur place

Achetez vos billets en ligne ! https://urlz.fr/ksM4

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