Faut-il refaire le monde ?

Il est vrai qu’aujourd’hui, le monde se trouve dans un équilibre instable. Certains se sentent bien mais se demandent si cela va durer. D’autres se sentent mal et ne voient pas très bien comment améliorer leur situation.

Enfin, bien ou mal, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir changer le monde, moi le premier. Mais, si c’était facile, je pense que nous l’aurions fait depuis longtemps. La situation actuelle relève d’une longue évolution et les choses ont eu largement le temps de se stabiliser, tout au moins, dans les principes.

Une des idées du jour, est de supprimer l’argent. Et c’est vrai que l’argent, la monnaie, la finance, outils bien commodes, sont devenus la source de tous les maux dont souffre la société des hommes. Oui, mais par quoi le remplacer ? Doit-on distribuer à tous le droit de vivre, doit-on récompenser le mérite, sanctionner les asociaux ? Tout cela se traduirait fatalement par une comptabilité complexe des points positifs et négatifs. Et, si vous réfléchissez bien, cela correspond exactement au rôle de la monnaie tant décriée.

Alors, que faire ?

Les données du problème sont finalement assez simples. Nous avons un bon outil mais mal utilisé. Il suffira donc aux générations futures de trouver des solutions pour utiliser la monnaie, uniquement dans l’intérêt de la planète et de tous ses habitants, (c’est ce que l’on appelle habituellement, l’intérêt général). Il suffira donc de voter des lois dans ce sens et de les faire respecter ici et partout dans le monde de la même manière. Mettre en pratique ces solutions ne sera pas simple mais les jeunes générations nous le démontrent chaque jour, elles ont toutes les qualités d’intelligence et d’imagination, pour y parvenir.

François-Michel MAUGIS

Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.

A propos de l'auteur

Kozé libre

A Parallèle Sud nous nous faisons un devoir de libérer la parole, de la partager, sous quelque forme que ce soit (texte, vidéo, son, BD...). Chaque lecteur peut être acteur et créer l'information. Celle-ci est relue par le comité de lecture de Parallèle Sud avant d'être publiée dans la Libre expression.

Articles suggérés