LIBRE EXPRESSION
Depuis quelques années les collectivités locales ont pris la belle initiative de végétaliser leurs différents aménagements avec des espèces végétales endémiques et indigènes.
Malheureusement lors des plantations beaucoup de faux bois d’arnette (espèce exotique) ont été plantés à la place de notre bois d’arnette pėi (espèce indigène : dodonaea viscosa). C’est le cas dans la commune de Saint-Louis sur les abords du TCSP -Transport en Commun en Site Propre – de Bel-Air (voir photos jointes), sur le plateau de l’église de La Rivière et sur la route départementale 3 au Gol-les-hauts.
Contrairement au bois d’arnette péi très utilisé dans la pharmacopée locale et sous forme de tisane, ce faux bois d’arnette représente un réel danger par confusion de par sa toxicité si des personnes l’utilisent en tisane. De plus cette espèce exotique présente un potentiel invasif important de par sa dissémination facile et pourrait menacer notre biodiversité.
Certaines collectivités comme Sainte-Rose et Saint-Joseph avec la collaboration de l’APN(Association des Amis des Plantes et de la Nature) ont déjà réagi et les ont arrachés pour replanter le bois d’arnette indigène reconnaissable par ses feuilles fines et longues et dégageant une odeur de pomme quand on les caressent.
Ensemble protégeons et valorisons notre biodiversité.
Nout patrimoine nout zarlor.
Vincent Defaud, porte-parole départemental de Génération Écologie La Réunion
Yanis Fontaine, référent Saint-Louis/La Rivière de Génération Écologie La Réunion
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.