UNE FAMILLE REPREND ESPOIR
La famille d’Irshad (*), qui vivait dans l’angoisse depuis des années, va mieux et retrouve espoir. Quand ça ne va pas, il faut le dire, mais quand ça va mieux, il faut le dire aussi.
Le petit garçon, victime de harcèlement scolaire, n’est pas encore retourné à la cantine – c’était pendant la pause méridienne que son calvaire était le plus marquant – mais au moins, lui et ses parents ont enfin trouvé l’oreille attentive de la directrice de cette école de Saint-Joseph.
« Depuis que vous avez informé le rectorat (Ndlr: que nous avions interrogé pour les besoins de l’article) et la réunion avec l’inspectrice, la directrice de l’école est très à l’écoute et prend au sérieux la situation », nous a confié la maman depuis la publication de notre article. « Elle ne nous répond plus sur la défensive », poursuit-elle.
Avant d’indiquer qu’une réunion pédagogique va être mise en place pour assurer le suivi des enfants face aux difficultés rencontrées à cause du harcèlement.
« Aucun signalement de harcèlement ne doit être pris à la légère », nous avait déclaré la référante du rectorat.
Pour autant, ses enfants n’ont toujours pas regagné la restauration scolaire et rentrent chez eux pour la pause méridienne, ce qui met les parents dans l’embarras. Ne reste à la mairie de Saint-Joseph, employeur des personnels chargés de la surveillance à ce moment là, a prendre l’affaire au sérieux autant que le rectorat l’a fait.
Philippe Nanpon
(*) Prénom d’emprunt