Depuis plusieurs années, La Réunion est confrontée à un afflux massif de drogues de plus en plus dures et nocives avec des conséquences graves en termes de santé publique, de sécurité et de cohésion sociale pour ses habitants. À titre d’exemple significatif, plus de 200 personnes ont été admises dans les services d’addictologie entre 2022 et 2024 selon les chiffres de l’Agence Régionale de Santé. De même, les saisies de cocaïne ont augmenté de 87 % sur la même période.
S’il convient de saluer l’efficacité des services de santé et de police qui sont à pied d’œuvre et qui font le maximum pour endiguer ce phénomène, il faut également déplorer une insuffisance de moyens face à des fléaux qui s’implantent durablement sur notre territoire et menacent notre vivre ensemble. La réalité est que nos services des douanes sont débordés et finissent par pousser un cri d’alarme face à ce phénomène contre lequel ils s’estiment démunis.
Face à la gravité de la situation, et après avoir reçu une délégation des représentants de la CFDT Douanes de La Réunion, la Présidente de Région Huguette Bello a écrit au Premier ministre François Bayrou. Dans un courrier en date du 7 mai 2025, elle a demandé au gouvernement de prendre la pleine mesure de ce problème qui grandit à bas bruits et qui devient majeur pour notre territoire.
Les effectifs de la Direction régionale des douanes dédiés aux contrôles sont à ce jour insuffisants. Notre île dispose de deux points d’entrée principaux : l’aéroport RolandGarros de Sainte-Marie et le port de la pointe des galets, classé Grand Port Maritime et quatrième port français en termes de flux de marchandises.
À l’heure actuelle, les agents de contrôle ne sont pas assez nombreux sur ces deux points. S’agissant du port, il y aurait ainsi très peu de contrôles sur les conteneurs issus des bateaux de pêche ou de commerce. Si la livraison d’un scanner est bien prévue, les postes nécessaires pour le faire fonctionner n’ont pas été créés au budget 2025. Par ailleurs, à la différence des autres départements d’outre-mer, la douane réunionnaise n’a plus de brigade garde-côtes depuis 1984. Il y aurait un réel enjeu à rétablir une présence douanière au large des côtes réunionnaises.
Il est encore temps d’agir. En cette période de construction budgétaire, la Présidente de Région a appelé le Premier ministre à renforcer les effectifs de contrôle avec quatre maîtres-chiens supplémentaires spécialisés dans la traque de stupéfiants et vingt douaniers piétons. Elle a également demandé une réflexion sur l’implantation d’un service de douane judiciaire de type Office National Anti-Fraude (ONAF) afin de traiter des affaires de stupéfiants et de blanchiment d’argent. Enfin, a souligné la Présidente Huguette Bello, la remise en place de la brigade garde-côtes des douanes contribuerait grandement au renforcement des contrôles maritimes aux abords de l’île.
La Réunion se trouve aujourd’hui à un carrefour en matière de lutte contre le crime organisé et les trafics de stupéfiants. Seuls la pleine mobilisation des autorités de l’État et le renforcement des moyens engagés peuvent permettre d’agir avec efficacité.
Trafic de stupéfiants
La Présidente de Région Huguette Bello appelle à un renforcement des moyens de lutte contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants à La Réunion
Direction de la Communication
Région Réunion
Des Réunionnaises lauréates au concours d’entrée à Sciences Po Paris : un parcours d’excellence salué par la Région
Les 132 régions européennes de la coalition EUregions4cohesion ont rencontré les Vice-présidents exécutifs Fitto et Minzatu
Lettre au 1er ministre
Projet de loi de lutte contre la vie chère : un texte timide et insuffisamment ambitieux
Wilfrid Bertile représente la Région Réunion au sein d’une délégation de la coalition « EUregions4cohesion »
Entrée du film documentaire « Dann Fon Mon Kèr » au registre Mémoire du Monde de l’UNESCO
Bravo Oriane Bertone et merci de faire rayonner La Réunion à travers le monde !
Mi-mandat : la Région Réunion dresse le bilan d’une action volontariste et bâtisseuse
20 Juin 2025 : une mobilisation forte et indispensable pour réaffirmer l’avenir de la filière canne à La Réunion
Félicitations à l’équipe féminine de handball du Case Cressonnière
Anne Cheynet naît le 23 août 1938 à Saint-Denis de La Réunion. Elle passe son enfance à Saint-François, dans les Hauts de l’île. Après son baccalauréat, en 1956, elle part pour Aix-en-Provence où elle fait des études supérieures de psychologie.
De retour dans l’île en 1963, Anne Cheynet exerce d’abord comme professeur de lettres au collège de « Cayenne » à Saint-Pierre. Après plusieurs années comme professeur de collège, elle choisit de travailler dans le premier cycle pour enrichir son expérience professionnelle et aussi par goût du changement. Elle s’investit dans la politique, voyage, enseigne à Madagascar, à Paris, puis revient à La Réunion où elle poursuit dans le préscolaire sa carrière professionnelle, qu’elle interrompt précocement en 1986.
C’est ce goût du changement et de la diversité qui caractérise Cheynet, une artiste à multiples facettes qui se définit elle-même comme un « papillon ». Son premier recueil de poésie Matanans et Langoutis (1972) et surtout son roman Les Muselés (1977) la lancent dans le monde littéraire et la placent dans la lignée des écrivains engagés.
Fortement imprégnée de sa culture d’origine, l’œuvre d’Anne Cheynet traduit aussi la philosophie universaliste de l’écrivain et reflète son bilinguisme, voire son trilinguisme, puisqu’elle écrit aussi en créole mauricien, un métissage dans lequel elle se sent parfaitement à l’aise et considère comme une richesse.
⚠︎ Cet espace d'échange mis à disposition de nos lectrices et lecteurs ne reflète pas l'avis du média mais ceux des commentateurs. Les commentaires doivent être respectueux des individus et de la loi. Tout commentaire ne respectant pas ceux-ci ne sera pas publié. Consultez nos conditions générales d'utilisation. Vous souhaitez signaler un commentaire abusif, cliquez ici.