La pulsion d’Einstein

LIBRE EXPRESSION

Si la réalité physico-chimique en biologie devait bénéficier du terme d’impulsion admis académiquement au point de reconnaître un « prix » délivré par l’INSERM, il n’en sera pas de même de celui de pulsion.
Les réalités que peuvent rassembler ce dernier terme, quels qu’en soient les niveaux de la structuration du vivant et de ses phénomènes observés,  défient à la fois les instruments de mesure utilisés par les scientifiques, tant au niveau « macro » que  « micro », au point que nous pourrions envisager la possibilité d’un fourvoiement collectif des chercheurs physiciens, biologistes ou anthropologues, car pour nous ce terme indique un dynamisme, osons le qualificatif de « vital ».

Ouf ! De quoi nous faire des amis !

Les études des phénomènes de « coïncidence » ou de « clairvoyance », les rêves anticipateurs, et plus tard de synchronicité,  échappant classiquement aux chercheurs en laboratoire peuvent, quant à nous, nous interpeller : Einstein lui-même n’a-t-il pas anticipé certaines de ses découvertes fondées scientifiquement a posteriori à la suite « d’expériences de pensées » ? Elles suscitèrent en lui une « précipitation pulsionnelle » à les rendre publiques tant il devait en être étonné !
Cette précipitation, nous pourrions la nommer « la pulsion d’Einstein » !
Il eut par la suite à devoir mathématiser ses découvertes pour faire des émules et suiveurs (même récalcitrants) tant sa démarche devait « épistémologiquement » susciter des questionnements radicaux auprès de tous, adeptes ou opposants ! Au point ou nous pourrions envisager l’hypothèse d’une pulsion épistémologique chez tous chercheurs qui oseraient s’affranchir de certaines normes.

Chers amis, je suggèrerai ainsi d’entrevoir les interstices phénoménologiques restés sans réponse probante dans les sciences excessivement matérialistes et du fait de leurs gardiens des « temples du savoir ».

Frédéric Paulus

CEVE Centre d’Etudes du Vivant Europe

Paris – Montpellier