Triste vie de ministre
C’est pas marrant la vie de Premier ministre sous l’ère Macron. Comme en témoigne la triste aventure qu’a vécue Jean Castex, dimanche, jour d’élection. Le pauvre homme, domicilié dans les Pyrénées Atlantiques et dont le boulot se situe à Paris un peu plus de 800 km au nord, s’est vu contraint de prendre l’avion pour rejoindre son bureau de vote. Pour son devoir civique, il a embarqué à bord d’un Falcon privé payé quelque 10 000 euros de nos impôts, dépensé quatre tonnes de CO2, tout ça pour n’avoir trouvé quiconque à qui donner sa procuration. Pas d’amis, renié par sa famille, devenu un paria, on ne s’explique pas autrement de telles dépenses.
Cet homme aime décidément beaucoup l’avion
Jean Castex, Premier ministre et militant de la République en Marche, aime décidément beaucoup prendre l’avion. Hier jeudi, il est arrivé de Paris, pour distribuer quelques tracts le temps d’une journée, nous apprend la presse. D’accord, il y a peu de militants LaREM sur notre île pour faire ce boulot, mais ça fait tout de même cher de l’électeur supplémentaire. Peut-être même n’en aura-t-il convaincu aucun.