Sur le ton d’une conversation entre une néophyte et un journaliste, nos podcasts vous proposent une approche douce de dossiers parfois complexes.
L’autonomie énergétique, peut-on y croire?
Les zones inexplorées par l’humanité sont rares, à l’exception des régions en hauteur difficiles d’accès. Cependant, les environnements sauvages persistent réellement, peuplés d’une multitude d’espèces vivantes encore non identifiées.
L’homme a exploré toutes les contrées du globe… mais il reste des espace de nature inviolée
L’immaculée nature nous renvoie à notre imaginaire, vers des régions qui seraient inexplorées, méconnues de l’humanité… Cependant, dans les faits, la « nature intacte » est probablement inexistante. « Chaque région a été visitée, affectée au moins une fois par l’homme, même si c’était dans un passé lointain, comme il y a 10 000 ou 15 000 ans », détaille Richard Dumez, expert en ethnoécologie. Car si l’Homme n’est pas actif dans certaines régions géographiques, cela ne signifie pas qu’il n’y ait jamais été auparavant ! De plus, grâce aux satellites, la Terre est examinée au niveau du centimètre carré. L’Homme a parcouru tous les lieux et a déjà été partout.
« Toutefois, Richard Dumez nuance que cela ne signifie pas qu’il n’y a plus de nature sauvage simplement parce qu’il n’existe plus de nature intacte. » Effectivement, il existe encore de nombreux espaces protégés, principalement tropicaux, regorgeant d’espèces animales et végétales à explorer. Actuellement, nous avons identifié près de deux millions d’espèces animales, cependant, les chercheurs avancent qu’il pourrait y en avoir entre cinq et dix millions. Protégeons cette nature inviolée.
