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Sauver d’urgence La Réunion du risque de famine

LIBRE EXPRESSION : LA PRIORITÉ DES PRIORITÉS FACE À UNE ÉVENTUELLE GUERRE ÉNERGÉTIQUE MONDIALE

Le collectif Oasis Réunion qui compte plus de 42 000 signataires de son Manifeste pour la si nécessaire et urgente « Transition agro–bio–écologique » vient de recevoir dans le cadre de la 45ème édition de la Foire agricole de Bras-Panon, le Premier Prix Toutes Catégories du 11ème concours d’Énergie environnement remis par Monsieur Jeannick Atchapa, président de la Foire et maire de Bras-Panon, à Madame Yvette Duchemann co-porte-parole d’Oasis Réunion. Ce prix spécial a été décerné au Collectif pour son travail incessant, depuis sept ans, en faveur d’une « véritable autonomie – autosuffisance alimentaire durable à La Réunion ».


Madame Duchemann, après avoir reçu les félicitations du jury, a pu rappeler pourquoi il faut désormais « planté pou manzé » à très grande échelle sur les surfaces agricoles, et aussi dans tous les jardins de l’île. Elle a pu expliquer clairement pourquoi La Réunion est « en danger de mort »… en conséquence directe d’une dépendance actuelle à 80 % des importations alimentaires sur l’île et même à 99 % si on tient compte du fait que les 20 % produits sur l’île le sont grâce à un modèle agro-pétro–chimique qui est entièrement dépendant, lui aussi, des importations pour ses intrants de fertilisation, pour ses pesticides, ses semences, et même pour la nourriture du bétail qui (de surcroît) contient des OGM.

Oasis Réunion - famine

La priorité des priorités, c’est de mettre le plus vite possible La Réunion à l’abri du risque de famine car la résilience des « années terribles » de 1942 et 1943, où il n’y avait que 300 000 habitants, n’existe plus du tout. Aujourd’hui avec presque 900 000 habitants, il faut arriver à couper enfin le cordon ombilical pour faire renaître La Réunion en résorbant progressivement mais totalement le chiffre de 7 milliards d’euros qui représente le colossal déficit entre les exportations et les importations.

C’est possible en relocalisant la production agricole, à condition d’engager trois actions essentielles :

Premièrement – Introduire une culture vivrière, très diversifiée, avec un modèle agricole exempt de produits chimiques, respectueux de l’environnement, de la vie des sols, et de la qualité de l’eau, comprenant un élevage extensif avec un lien au sol très fort.

Deuxièmement – Inverser la consommation des protéines vers 20 à 30 % de protéines animales et 70 à 80 % de protéines végétales selon les recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Troisièmement – Réduire très fortement d’au moins 3/4 le grand gaspillage alimentaire actuel qui est de 30 % du champ à l’assiette et de 40 à 45 % en restauration collective. Ce qui représente 10 millions de repas gaspillés par an rien que dans les cantines scolaires réunionnaises et l’équivalent de 500 000 repas par jour dans les familles réunionnaises.

Plus que jamais, « notre avenir est entre nos mains ».

Il nous faut Agir collectivement avec réflexion, concertation, et détermination, en remettant les citoyens consommateurs au centre du système agroalimentaire pour le présent comme pour l’avenir. C’est possible comme la dégustation de produits péi bio-locaux organisée par le just’accord en a fait l’illustration tout au long de la matinée.
Rejoignez-nous en signant et en faisant signer le Manifeste d’Oasis Réunion ici.

Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids, et plus nous serons entendus… c’est notre extrême division qui permet à une minorité de « profiteurs » de continuer à régner en faisant croire qu’ils agissent pour le changement… qui est en fait dans la continuité…

Grand merci.


Collectif citoyen Oasis Réunion
https://oasis-reunion.bio/
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