Une maman

LIBRE EXPRESSION

Alors c’est ça une maman
On ne m’avait pas dit….
C’est celle qui refait
Geste après geste
Les mêmes caresses pour chaque bébé
Qui pose ses lèvres indéfiniment sur chaque front
Avec tellement
Tellement de tendresse
C’est celle qui te berce contre son cœur
Qui t’étreint quand tu es mal pour que tu oubli ta douleur
Et cela dès les premiers pleurs du début de ta vie
Tes premières coliques et ta première dent
Ta première gastro ton premier rhume et ta varicelle
C’est celle qui est là et qui veille sur ton sommeil
A l’affut du moindre tremblement de tes paupières
Pour se rapprocher de toi
C’est celle qui sent l’odeur de tes petons
Qui éponge ta bave sur ton menton
C’est celle qui aime tout de toi
Tes nausées tes cris tes couches tes caprices
Tes sourires ton odeur tes grimaces tes baisers
C’est ça être mère
Refaire pour chaque enfant encore les mêmes gestes
Pour lui donner les mêmes chances
Le même réconfort
La sécurité l’amour la tendresse la chaleur humaine
Serrer une petite vie contre son cœur
Comme un trésor
La chérir pour lui donner toutes ses chances

Et être père aussi
C’est celui qui est présent et qui t’aime comme une mère
Sinon plus encore

Un père et une mère
Qui se sont aimés
Pour donner la vie
Une vie si précieuse

Amandine Gravier

Amandine Gravier, native de Saint Denis de la Réunion en 1983. Fille de Marie, Chantal Duchemann (famille Duchemann, Lorion et Mercier) et de Cyrille Jean-François Gravier (famille Gravier et Minatchy). Une enfance et une adolescence vécues au n° 4 de la ruelle Acoly, proche des quartiers de Saint Jacques, des Camélias, de la Source, du Vauban. De la rue du Général de Gaulle empruntée avec ma sœur et les camarades pour se rendre au collège Bourbon, à la rue Monthyon pour rejoindre le lycée Leconte de Lisle ; de la rue Maréchal Leclerc arpentée avec ma mère, le Prisunic, le petit marché, Ganthy Royal, en passant par le jardin de l’état, le musée Léon Dierx, la Providence, par la piscine du Butor et par Champ Fleury, le Barachois, autant de souvenirs et de parfums de mon enfance et de ma ville.

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Kozé libre

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