23 septembre : pour la justice sociale, contre le racisme et contre les violences policières

Le Parti de gauche, la France insoumise et la ligue des droits de l’Homme, parmi quelque 150 organisations, appellent à un rassemblement le 23 septembre devant la préfecture pour la justice sociale, contre le racisme et les violences policières.

Le meurtre de Nahel, tué à bout portant par un policier, a déclenché une vague d’émotion partout dans le pays. Nous sommes des millions à ne plus accepter les violences policières, le racisme et les injustices sociales. Mais le gouvernement refuse de s’attaquer à ces problèmes. Il est incapable de condamner des syndicats de police qui défendent leurs collègues poursuivis par la justice.

Sa politique au service des ultrariches aggrave les difficultés du peuple face à la vie chère, à la crise du logement ou aux difficultés dans l’accès aux soins. Pire encore, Macron a choisi la brutalité pour imposer le report de l’âge de la retraite à 64 ans. Sa dérive autoritaire, ses passages en force à l’Assemblée Nationale et la répression des manifestations sont même critiqués par l’ONU !

Face à cette situation, nous avons besoin d’une mobilisation populaire puissante. C’est pourquoi plus de cent organisations syndicales, associations, comités de quartiers populaires, collectifs de victimes de violences policières et partis politiques ont décidé d’agir ensemble au national. A la Réunion le Parti de Gauche appelle à participer au rassemblement le 23 septembre à 10 heures à la préfecture.

Denise Delavanne et Pascal Hoareau

secrétaires départementaux

LFI appelle à participer aux mobilisations prévues le 23 septembre contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques.

Suite au meurtre du jeune Nahel, tué par un policier le 27 juin 2023, plus de 150 organisations (associations, syndicats, collectifs, partis politiques..) se sont réunies autour d’un appel à organiser des marches unitaires, partout en France, pour dénoncer le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique d’Emmanuel Macron.

Les habitants des quartiers populaires et les habitants des territoires ultramarins sont les premiers impactés par la politique antisociale menée par Emmanuel Macron et son gouvernement. La dégradation des services publics sur l’ensemble du territoire ne fait que renforcer le sentiment d’abandon de la part de l’Etat. C’est cette même politique au service des plus fortunés qui accroît les inégalités sociales, renforce le racisme systémique et ne règle aucunement ni les urgences sociales ni les urgences écologiques.

En France hexagonale, déjà 107 marches sont prévues ce samedi 23 septembre. A La Réunion, un appel intersyndicale a été lancé afin de répondre à cette mobilisation en organisant un rassemblement samedi 23 septembre à 10h30 dp devant la Préfecture à Saint-Denis. LFI Réunion appelle à participer à cette mobilisation et invite l’ensemble des citoyens et des organisations syndicales, associatives et politiques à se mobiliser pour exiger la fin des violences policières, du racisme systémique et pour les libertés publiques.


Nou lé pa plis, nou lé pa mwin, respèk a nou !

La boucle départementale LFI – 974

La LDH appelle à se mobiliser contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales, en se rassemblant ce 23 septembre 2023 à partir de 10 heures devant la préfecture à Saint-Denis.

Depuis de nombreux mois, nous déplorons des violences policières qui engagent la responsabilité des forces de l’ordre, avec de trop nombreux décès et mutilations de jeunes hommes souvent issus de l’Immigration. Aujourd’hui, il apparait que la seule rencontre avec un policier peut entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle lié à la situation économique et sociale. Les violences ont explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation, entravant les possibilités d’expression politique ou festive. L’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes et le recours à des forces de police non formées au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre démesurément la liberté associative et l’expression collective et démocratique.

Ce dispositif de contrôle s’exerce particulièrement sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui subissent une précarité économique croissante et des inégalités qui se pérennisent depuis la fin de la période coloniale. Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents.

De nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent. Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression d’une situation d’injustice sociale vécue par les habitantes et habitants des quartiers populaires. Cette situation appelle davantage de médiations locales et de services publics et une véritable refondation de la police de proximité.

Dans ces conditions, comme dans de nombreuses régions de France, La LDH à la Réunion appelle les associations et syndicats, ainsi que l’ensemble des réunionnais, à se mobiliser pour faire entendre la voix de la raison, de la justice et de la liberté pour tous. Elle appelle à se rassembler devant la Préfecture à Saint-Denis, le 23 septembre 2023 à partir de 10 heures.

Le bureau de la LDH à la Réunion

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