colonialisme

L’histoire de la colonisation

LIBRE EXPRESSION

Pour ceux qui n’ont pas pu assister à ses conférences organisées par Luniversité maron, Vincent Caramante dresse ici le fil conducteur de son exposé. Une prochaine conférence est programmée le 7 avril 2023 à Château Morange, Saint-Denis.

Qu’est-ce que la colonisation ?

Je remercie vivement LUNIVERSITE MARON et son précieux responsable, animateur, coordinateur, d’avoir organisé cette conférence/débat, me faisant l’honneur de m’inviter à traiter ce sujet sensible et lourd, à la fois.

Il est vrai que Jean-Pascal Lauret suit depuis plusieurs années mes publications. 

Les sujets sont essentiellement axés sur les victimes autochtones des territoires occupés par les impérialismes.

Je ne prétends pas être un Historien, ni de donner des leçons d’histoire.

Mon travail est le résultat de lectures, de réflexions, d’expérience, de diverses interprétations de l’Histoire, de recoupages, selon le dominant, le dominé, le vainqueur, le vaincu.

La nécessité de rappeler les invasions par les empires, d’en faire la synthèse, pour mieux cerner le présent.

Quelle vision, quelle perception du colonialisme, des impérialismes ?

LA REUNION DANS L’HISTOIRE DE LA COLONISATION

La Réunion est-elle dans un système colonial, néocolonial, ou non ? Quelles sont les incidences du colonialisme ou du néocolonialisme sur notre économie, la politique locale, la société, le social, la culture ?

La revendication universelle des peuples à disposer du droit inaliénable à la souveraineté, du respect de leur culture, des us et coutumes, a un retentissement international.

Les rapports de force politique, économique, militaire semblent ne plus appartenir au monde occidental.

Quelle est la place de La Réunion, Terre Française, dans la Zone Sud Océan Indien, du Continent Africain, face à ces enjeux, ces défis ? 

Citoyens du Monde, certes, ne doit pas servir d’alibi à la colonisation, ni s’installer sur les territoires des colonisés, ôtant leurs propriétés, leur identité, leur personnalité, leur culture.

Les conquérants sont toujours chez eux lorsqu’ils envahissent. 

Les autochtones, victimes de la colonisation, n’ont plus la maîtrise de leur destin. Ils sont devenus et vivent en étrangers dans leur pays.

PREMIERE PARTIE

Les grandes civilisations et les conquêtes coloniales dans l’antiquité.

Quelle est la raison de porter l’histoire de la colonisation, depuis l’antiquité, dans cette approche contemporaine de la colonisation de La Réunion ?

DEUXIEME PARTIE

L’Europe et ses conquêtes planétaires.

Avant d’entamer l’histoire de la colonisation, il est important de signaler, les conquêtes antiques.

Les mécanismes des colonisations doivent être traités, de manière à mieux saisir les positions divergentes, sur la relation économique, politique, culturelle, cultuelle, entre des administrations dirigées depuis leurs Capitales colonisatrices, où les intérêts généraux des populations passent en second plan.

Souvent, l’Occident réagit sur la défensive lorsque les explications données des conquêtes restent focalisées sur les 5 siècles de la colonisation européenne.

Souvent, les intervenants occidentaux, sans contester les conséquences atroces de la colonisation, rappellent vigoureusement, les invasions ancestrales, d’autres civilisations, ou de fantoches au pouvoir de gouvernances corrompues.

Parfois, ils oublient de désigner leurs gouvernants, d’en être les corrupteurs, ou, les instigateurs de coups d’états, des assassinats.

Néanmoins, nous avons le devoir de rétablir les faits, par respect aux victimes des dominations coloniales.

Nous n’avons pas vocation à embellir l’histoire par des mensonges, des falsifications du style hollywoodien.

Les éléments historiques étudiés, proches de la réalité, en faveur des victimes, non à la gloire des conquérants, ni des bourreaux.

Ni de tomber, dans une sorte de terrorisme intellectuelle collectif, qui consiste à jeter dans l’oubli le passé, pour, soi-disant, ne pas cultiver les haines, dont seraient victimes les héritiers des conquistadors, des colons.

L’Europe est mal placée pour donner des leçons en matière d’humanisme, lorsqu’elle se prononce au sujet des guerres du passé entre les différentes ethnies et population des Continents, naguère, annexés.

L’Histoire de l’Europe déborde de crimes, de génocides, d’invasions, de pillages, de guerres de toutes sortes, y compris religieuses, des inquisitions.

De ces millions de morts lors des deux Guerre Mondiales, des génocides Arménien, Juif, Slave.

Dans certaines zones, la colonisation reste bien présente, les crimes, les discriminations associés, soutenus par des moralistes et vertueux atlantistes.

Ces conquêtes ont un rapport direct ou indirect avec La Réunion, certaines plus que d’autres, lorsqu’il s’agit de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe.

Les Nations colonisées sont marquées de cicatrices profondes causées par la domination coloniale doivent pouvoir être dénoncées, sans distinction.

Les Amérindiens sont souvent ma référence, en tant qu’activiste à leur cause, et pour deux raisons.

La première, ils ont été les victimes du plus terrible, le plus atroce, par le nombre, des génocides commis dans l’histoire de l’humanité, comme en Afrique.

TOTALEMENT OCCULTÉ PAR L’OCCIDENT, de l’enseignement scolaire des USA, (y compris l’histoire des Afro-Américains).

Une seule culture officielle aux USA : blanche, anglo-saxonne, (WASP). Les Etats-Unis et les autres Etats des Amériques, selon les gouvernances.

Un génocide estimé à 200 millions de victimes, des Civilisations, des Nations, des Tribus disparues, rayées de la carte. Où sont passé les Tribus des Caraïbes ?

Les civilisations Incas, Mayas, Aztèques ?

Avons-nous conscience que ce génocide perdure en Amérique du Sud par les confiscations de leurs territoires, le déboisement de la forêt amazonienne, des assassinats organisés et financés par de grands industries, alimentaires, ou autres ?

Parqués dans des Réserves en Amérique du Nord, déplacés en fonction des explorations minières, des sols et des sous-sols ?

La deuxième : mon alliance fraternelle avec deux Tribus de l’Etat de New-York, les MOHAWKS et les SHINNECOCKS.

L’Afrique, atrocement mutilée par le colonialisme.

Ce Continent, auquel nous appartenons géographiquement, aussi, de nos liens culturels et ancestraux, les AFRO-DESCENDANTS, transformés en sujets, tel un objet, esclaves, stigmatisés en permanence, par le colonialisme et le néocolonialisme.

Également, de ne pas omettre de citer toutes les victimes des suprématies colonialistes, et des impérialismes.

La cause des Peuples est tellement falsifiée, galvaudée, notamment par les puissances économiques, politiques et militaires des pays occidentaux de la Planète, par leur oligarchie politique, médiatique, historique et cinématographique.

Le monde occidental de la Planète, plus ses annexés, est représenté par : l’Europe, les USA, le Canada pour l’Amérique du Nord ; l’Australie, la Nouvelle Zélande pour l’Océanie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande, Malaisie, Singapour pour l’Asie. 

Que ce soit les USA ou les Européens, ils diffusent mondialement leurs propagandes en leur faveur, en faveur de leur culture, sans aucune retenue, sans aucun respect pour les cultures des nations émergentes.

La colonisation occidentale, c’est aussi la main mise sur les richesses mondiales, les pillages des ressources énergétiques, de l’économie mondiale, la monnaie, la finance.

Les empires coloniaux sont des ensembles de territoires, que des états, disposant d’importantes forces militaires et navales, se sont appropriés, au cours du temps, sur la quasi-totalité du Globe.

Si certains ont d’abord pratiqué une politique d’isolement volontaire, tel que le Japon, pour les pays de l’Europe de l’Ouest, la constitution de leurs empires découle des périodes de grandes découvertes, grâce aux progrès de la navigation, (gouvernail, étambot, boussole, cartographie, sextant).

LES CONQUÊTES ANTIQUES.

L’EGYPTE

Depuis notre scolarité, nos manuels d’histoire nous enseignent la présence des civilisations anciennes.

Ils commencent avec l’Egypte, la Grèce, l’Empire Romain, puis la Perse et l’Empire Ottoman. 

Ignorant l’existence des Civilisations, Africaines, Asiatiques, Chinoises, Indiennes, Japonaise, Mongole, Indonésienne et autres, vieilles, pour certaines, de plus de 7 000 ans avant Jésus-Christ.

Ni, d’ailleurs des Indiens des Amériques, âgées de treize mille, 13 000 ans, selon leur témoignage.

S’agissant de l’Egypte, son histoire, son ethnie, ses connaissances scientifiques font l’objet de discussions contradictoires, entre certains historiens européens et africains.

La civilisation avancée ne peut pas être NOIRE…

Elle est blanche, ainsi que tous les personnages bibliques, représentés par des blonds aux yeux bleus, des Scandinaves…

L’Egypte c’est l’Afrique, Noire, KEMET.

Son empire se forme vers 3150 avant JC. Prend fin en 31 avant JC., lorsque l’Empire Romain en fait la conquête.

Elle a marqué l’histoire de l’humanité en raison de sa longévité, ses caractéristiques culturelles, militaires et religieuses, son architecture, ses arts, ses monuments, ses Pyramides, sa science.

Il faut se rendre en Inde, pour apprendre que l’Egypte a occupé le Nord du Subcontinent. D’où le nom anglophone des Gypsies, tribus métissées au cours des siècles, se sont déplacées en Europe Centrale, les Tziganes.

LA GRECE

Selon Wikipédia, la Grèce est une civilisation de l’Antiquité, 700 ans BC, (avant Jésus Christ), des peuples de langue et de culture grecque, développée en Grèce et dans la partie occidentale de l’Asie.

Les conquêtes sont allées jusqu’en Asie Orientale, Nord de l’Inde et la Chine.

Voir Alexandre le Grand, ou Conquérant, Roi de Macédoine.

L’EMPIRE ROMAIN

L’Empire Romain a été fondé en 753 BC, jusqu’en 453 AC, après Christ.

Ses conquêtes sont allées du bassin méditerranéen, Moyen Orient, en Europe, jusqu’en Ecosse.

L’invasion du territoire situé entre les Alpes, les Pyrénées, le Jura, le Rhin, la Méditerranée, l’Atlantique, la Manche et la Mer du Nord, Jules César le baptisa de Gaule, Galli, du Latin gallinaceus, (gallinacé), qui signifie coq ou poule.

Ce nom a inspiré l’Empereur, à cause des combats de coqs organisés par les différentes tribus de ce grand territoire, peuplé de Celtes, de Ligures, d’Ibères, d’Ambiens, d’Helvètes, d’Aquitains, etc.

D’où le nom de Gaulois pour ces habitants, le Coq étant devenu l’emblème, des Gaulois et des Français.

Cette occupation donna naissance à l’ère gallo-romaine.

Donc, les ancêtres des Français ne sont pas des Gaulois.

Pour les habitants « outremarins », encore moins.

La société Gallo-Romaine, du 1er siècle avant notre ère, jusqu’au 5e siècle après notre ère.

Elle disparaît avec l’invasion des Francs.

L’EMPIRE PERSE

L’Empire Perse désigne une série d’états qui se sont développés à partir de l’actuel Iran.

En -552 La Perse de Cyrus 2, devient un royaume indépendant.

En -331, Alexandre le Grand met fin à l’Empire d’Achéménide, (dynastie de rois qui ont fondé et dirigé le premier empire Perse), et début des royaumes irano-hellénistiques.

Les territoires Perses s’étendent de l’Indus, à la Méditerranée. 

Le 21 mars 1935. La Perse devient l’Iran

L’EMPIRE BYZANTIN

Empire Chrétien, Gréco oriental de 395 à 1453, héritier de l’Empire Romain.

En 395, l’Empire Romain est partagé en deux parties par Théodose 1er, la partie Occidentale et la partie Orientale.

Empire d’Orient, dont la capitale est Constantinople, fondé par Constantin Le Grand, sur le site de Byzance.

Il occupe le bassin méditerranéen, de la Perse à l’Italie, l’Egypte, les côtes de l’Afrique du Nord.

En 476, l’Empire Romain d’Occident chute. 

L’EMPIRE OTTOMAN

L’Empire Ottoman se constitue à partir du 14e siècle.

La disparition des Seldjoukides, tribu turcique, établis depuis le 12e siècle, en Anatolie, puis, à partir de la conquête de l’Empire Byzantin. 

L’Empire est démantelé en 1920, à l’issue de la 1ere Guerre Mondiale.

A la fin du 19e siècle, l’Empire Ottoman comprend une partie de la Péninsule des Balkans, l’Anatolie, la Syrie, la Palestine, une partie de l’Arménie, le Kurdistan, l’Arabie, le Nord Est de l’Afrique.

ATTILA ET L’INVASION DES HUNS

Né vers 395, mort en 453, Attila, Roi des Huns, défia Rome.

Il avait envahi la Gaule, colonie romaine.

LES FRANCS, PEUPLE GERMANIQUE

En l’an 350 après JC, les Francs décident de conquérir l’Europe. Ils tentent d’envahir les territoires contrôlés par les Vikings.

Il a fallu près de 10 siècles pour que la France trouve son unité et un nom qui corresponde, suite aux nombreuses invasions romaines et barbares.

FRANCIA, pays des Francs, Clovis devient Roi des Francs à partir de 481, de la dynastie des Mérovingiens.

LES CONQUÊTES ARABO-MUSULMANES

Les conquêtes Arabo-Musulmanes s’associent à l’expansion de l’Islam.

La Péninsule Arabique faisant partie de l’Empire Ottoman, le Royaume Saoudien est créé en 1932, par Abdelaziz Ben Saoud, suite à la défaite des Ottomans lors de la 1ere Guerre Mondiale.

Cependant, les Arabes conduisent les conquêtes à partir de 622, jusqu’en 750.

L’expansion musulmane a été portée jusqu’en Asie, par les marchands.

L’Islam est entré en Indonésie à partir du 4e siècle et a été largement diffusé par les marchands Indiens, (Gujrât), et Iraniens.

Des marchands Musulmans étrangers commerçaient avec l’Indonésie et la Chine depuis des siècles.

L’EMPIRE MONGOL 

L’Empire Mongol, Musulman, fondé au 13e siècle par Gengis Khan, (1155/1227), fût le plus grand empire jamais connu dans l’histoire, après celui des Européens.

L’Empire s’étendait de la Turquie actuelle, jusqu’à l’Océan Pacifique, jusqu’au Nord de l’Inde, (exemple du TAJ MAHAL), en incluant la Chine et la Sibérie.

****

DEUXIEME PARTIE

L’EUROPE ET SES CONQUÊTES PLANETAIRES.

Les Européens sont présents partout sur la Planète qu’ils se partagent.

La lecture du colonialisme européen, des statuts post-coloniaux, des impérialismes, devrait se faire avec une vision indépendante de la pensée coloniale occidentale, plus ou moins arrogante, méprisante, infantilisante.

Telle que, par exemple : « Heureusement que nous avons découvert les Amériques, nous avons apporté à ces populations, la roue ! »

En jouissant de la roue, les Amérindiens ont payé la perte de 200 millions de victimes pour la conquête de leur Continent. La perte de leur liberté, de leurs coutumes ancestrales, sans compter le reste des souffrances…maladies importées d’Europe, famine, etc.

La civilisation européenne aurait tout apporté aux colonisés, les routes, les écoles, les hôpitaux, les usines, les ports, les chemins de fer, etc.

Alors que ces infrastructures ont servi aux colons, servent, encore de nos jours, aux sociétés multinationales des industries, minières, agro-alimentaires, chimiques, cosmétiques et pharmaceutiques, afin de continuer le pillage des pays occupés.

Installer la colonisation et sa logistique dans un confort exceptionnel. 

Nous allons voir, avec la découverte du Continent des Amériques, de l’Afrique, de l’Asie, du Pacifique et de l’Océanie, les invasions européennes, les guerres déclenchées pour obtenir les terres, les sols et sous-sols les plus fertiles, les plus riches en matières premières, les minerais, les pierres précieuses, etc.

Ce sont ces pillages des richesses qui ont permis aux Européens de bâtir des Empires.

Nous allons constater les dégâts monstrueux sur les populations colonisées.

Les conséquences douloureuses, ignobles, indescriptibles, des génocides, de la famine, des pandémies, de l’esclavage, les mutilations, les tortures, les viols, les séparations, toutes ces atrocités, ces crimes contre l’humanité, restés impunis, avec la ferme volonté de s’opposer à la reconnaissance.

De la construction des cerveaux à la soumission du colonisateur, l’esclavage mental.

Nous avons vu en première partie les différents empires, les dominances civilisatrices.

Elles ont eu leurs lots de crimes, de génocides, d’esclavages, de terreurs, de contraintes culturelles et cultuelles. 

En aucun cas, ce passé ne doit être un prétexte, pour minimiser les culpabilités des actes présents, ni excuser les crimes commis par la colonisation européenne, tout au long de ces 5 siècles.

Le désir d’explorer la Planète a permis de développer les moyens de transports, afin d’atteindre les terres éloignées.

Les techniques de navigation ont progressé offrant de légendaires navigateurs, qu’ils soient Espagnols, Portugais, Italiens, Français, Britanniques, Néerlandais ou autres conquérants européens des mers et océans du Globe.

Ce beau monde a navigué pour les Couronnes Européennes. Il a contribué à christianiser les contrées, dites païennes, pour mieux les asservir, expédiant les précurseurs missionnaires de la Chrétienté Européenne.

Bien que le Moyen Orient, une partie de l’Asie, de l’Afrique ont été islamisés, le Christianisme a été un élément important de la colonisation.

Il s’agit de la colonisation mentale.

LA COLONISATION DE L’AFRIQUE.

CONFERENCE DE BERLIN, LE GRAND PARTAGE.

15 NOVEMBRE 1884 au 26 FEVRIER 1885.

PARTICIPANTS :   

AURICHE-HONGRIE

Belgique

Danemark

Empire Ottoman

Espagne

USA

France

Italie

Pays-Bas

Portugal

Royaume Uni

Russie

Suède/Norvège

La colonisation de l’Afrique :

Les découvertes récentes de fossiles africains, font admettre à de nombreux spécialistes, que c’est en Afrique, où le rameau humain s’individualisa parmi les primates, hominidé en voie d’humanisation.

L’Afrique, berceau de l’humanité, car aucun fossile d’hominidé, datant de plus de 2 millions d’années, n’a encore été trouvé, en dehors de ce Continent.

Le Nord/Ouest du Continent fût conquis par les Romains.

L’œuvre romaine devait être détruite par les Vandales, Royaume Barbare fondé par le Roi Vandale GENSENIC, en 435, qui régna sur cette partie de l’Afrique et la Méditerranée.

Territoire pris par les Byzantins.

L’arrivée des Arabes au 7e siècle, marqua l’unification religieuse de l’Afrique du Nord et de l’Egypte.

L’Islam, les comptoirs arabes, descendirent le Nil jusqu’au Soudan et le centre de l’Afrique.

De grands Empires établis près de la boucle du Niger, furent progressivement islamisés, (Ghana, Tchad, Mali)

Au 15e siècle, les navigateurs portugais recherchent la route des Indes, progressèrent le long des côtes de l’ouest.

En 1488, le navigateur portugais Bartolomeo Dias double le Cap de Bonne Espérance, Vasco de Gama longe la côte orientale.

Au 16e siècle la traite des Noirs progresse pour les exporter vers les Amériques et les Antilles.

La traite se terminera, théoriquement, au 19e siècle.

C’est aussi au 19e siècle que les Européens commencèrent à explorer et à annexer les territoires à l’intérieur du Continent.

Conquête de l’Algérie en 1830, le Sénégal en 1854.

1850/1877, conquête de l’Afrique Australe et Orientale.

Bientôt débutèrent les luttes entre Européens pour la possession des territoires coloniaux.

La Conférence de Berlin en 1885 devait permettre de faire cesser les rivalités et établir le partage par une reconnaissance des frontières coloniales.

A la veille de la 1ere Guerre Mondiale, 

la France : occupe le Maghreb, l’AOF, l’AEF, Madagascar, les Comores, la côte des Somalis, La Réunion.

Le Royaume Uni : l’Egypte et les territoires entre le Soudan et le Cap.

Allemagne : Togo, Cameroun, Tanzanie, Namibie

Belgique : Congo 

Espagne : Rio de Oro, (Sahara Espagnole), Guinée.

Portugal : Mozambique, Angola

Italie : Somalie, Erythrée.

Après la 1e Guerre Mondiale, les colonies allemandes et ottomanes passèrent sous contrôle Français, Anglais et Belge.

Les mouvements d’indépendances amorcés, ils entrent dans la lutte armée de libération.

La 2e Guerre Mondiale, détourna ces mouvements de la lutte d’indépendance pour se consacrer à la guerre contre le Nazisme.

A la libération, les mouvements reprendront le maquis pour combattre les armées coloniales.

Ils seront confortés par les déclarations d’indépendances en Asie, de la Chine, en 1949, de l’Inde, en 1947, et de l’Indonésie, en 1949.

Malgré les indépendances acquises dans les années 60, le néocolonialisme le remplace.

La France étant le principal acteur du néocolonialisme, en prolongeant son emprise sur l’économie de ses anciennes colonies, marquée par sa monnaie, en Afrique, à Madagascar, le Franc CFA, imprimé en France, décide de sa valeur, de son cours, selon les pays contraints à sa volonté prédatrice.

Des sociétés françaises présentes qui pratiquent la corruption, voire, financent des mercenaires, ou faisant appel à l’Armée Française, installer des fantoches au pouvoir, champions de la corruption, des ouvertures de comptes en banque dans les paradis fiscaux.

La France restant le gendarme du Continent avec les USA, des Britanniques, pour y maintenir l’ordre néocoloniale.

Parfois des troupes de l’ONU aux ordres des intérêts occidentaux, dont certains officiers ne saisissent pas forcément, le sens de leurs interventions pour la « PAIX »

Lorsque le Colonel Kadhafi a proposé une Union Africaine, totalement indépendante, de créer sa monnaie, nous connaissons le sort que lui ont réservé les Occidentaux, représentés par les Forces Armées Françaises, Britanniques et Américaines. 

Nous savons dans quelles conditions dégradées sont aujourd’hui la Libye, ou l’Iraq, les populations victimes des bombardements, d’une occupation militaire, d’un statut social exécrable. 

Le butin de guerre serait de 8100 tonnes d’or.

La suite de la colonisation fait le constat d’au moins 20 assassinats de Chefs d’Etats Africains.

Les causes des assassinats sont motivées par la perte des rente coloniales.

Voici la liste des Chefs d’Etats victimes du colonialisme :

  1.   1958 : RUBEN UM NYOBE ; Cameroun.
  2.   1959 : BARTHELEMY BOGANDA ; Centrafrique.
  3.    1960 : FELIX MOUNIE ; Genève, CH, Cameroun.
  4.   1960 : PATRICE LUMUMBA ; RDC.
  5.   1961 : PRINCE RWAGA SORE ; Burundi.
  6.   1963 : SYLVANUS OLYMPIO ; Togo.
  7.   1965 : MEHDI BEN BARKA ; Maroc.
  8.   1966 : JOHNSON AGUIRIYI IRONSI ; Nigéria.
  9.   1969 : ALI SHERMARKE ; Somalie.
  10. 10.1971 : GERMAIN MIBA ; Gabon.
  11. 11.1972 : ABEID AMANI KARUME ; Zanzibar.
  12. 12.1973 : AMILCAR CABROL : Guinée Bissau.
  13. 13.1975 : F. MGARTA TOMBALBAYE ; Tchad.
  14. 14.1975 : R. RATSIRANDRAVA ; Malagasy.
  15. 15.1976 : M. MORTAMA RAMAT ; Niger.
  16. 16.1977 : TEFERI BANTI ; Ethiopie.
  17. 17.1977 : MARIEN NGOUABI ; Congo Brazza.
  18. 18.1978 : ALI SOIHILI ; Comores.
  19. 19.1981 : WILLIAM RICHARD TOLBERT ; Libéria.
  20. 20.1981 : ANOUAR EL SADATE ; Egypte.
  21. 21.1987 : THOMAS SANKARA ; Burkina Faso.
  22. 22.1989 : AHMED ABDALLAH ; Comores.
  23. 23.1989 : SAMURL KANYON DOE ; Libéria.
  24. 24.1992 : MOHAMED BOUDIAF ; Algérie.
  25. 25.1993 : MELCHIOR NDIAYE ; Burundi.
  26. 26.1994 : CYPRIEM NTARYAMAMIRA ; Burundi.
  27. 27.1994 : JUVENIAL HABYARIMANA ; Rwanda.
  28. 28.1999 : J. BARE MAINASSARA ; Niger.
  29. 29.2001 : LAURENT KABILA ; RDC.
  30. 30.2009 : JAO BERNARDO VEIRA ; Guinée Bissau.
  31. 31.2011 : MOUAMAR KHADAFI ; Libye.

COLONISATION DE L’ASIE

Presque la totalité de l’Asie a été colonisée, de la Péninsule Arabique jusqu’à l’Indonésie et les Philippines au Pacifique Sud.

L’Asie, de l’Oural jusqu’au Pacifique, au Nord, séparée des Amériques par le détroit de Béring, territoire de la Russie, de la Sibérie.

L’URSS colonise les Etats Musulmans le long de ses frontières russes et sibériennes.

L’Asie représente un tiers des terres émergées, et un tiers de la population mondiale actuelle.

Depuis l’antiquité, la route des épices, des soieries, des pierres précieuses ont été les convoitises des empires, à explorer et envahir une grande partie de ce vaste Continent. 

A commencer par l’Egypte, puis les Juifs, qui ont voyagé ou en exode, jusqu’en Inde. 

La visite touristique de la plus ancienne démocratie du Monde, confirme les voyages de ces peuplades, dont une partie se sont installées en Inde du Nord, et le long des côtes occidentales et orientales.

Les habitants de l’Inde sont des Dravidiens à la peau noire.

Ils se sont repliés vers le Sud et l’intérieur du pays, pour fuir les multiples invasions au Nord.

Selon le témoignage de guides touristiques, les Egyptiens ont été les premiers à venir explorer l’Inde.

Les Juifs qui sont arrivés peu après ont construits des Synagogues, notamment à Kochi, (Cochin), au Kerala, Bombay, Calcutta.

La communauté Juive, distincte en deux groupes, les Juifs Noirs, la plus ancienne communauté et les Juifs Blancs, d’origine plus récente.

Les Grecs d’Alexandre le Grand pénétrèrent en Asie, a traversé le fleuve Indus, jusqu’à l’Himalaya.

Les Romains avaient des comptoirs dans le Sud de l’Inde, jusqu’en Indochine.

Saint Thomas, Apôtre de Jésus, se rendit au Tamil Nadu.

Son tombeau se trouve dans la Cathédrale de Chennai, qui porte son nom.

Il a réussi à convertir des fidèles au Christianisme, sans harcèlement, sans persécution, alors que les Chrétiens ont dû attendre l’an 303, pour être reconnus par Rome, de l’Empereur Constantin.

Puis, les Portugais, leur navigateur Vasco de Gama, dont le tombeau est à Kochi, les Espagnols, les Anglais, les Hollandais et les Français se consacrent à prendre possession des Indes, (Inde, Pakistan Occidental, Pakistan Oriental, devenu le Bengladesh), des comptoirs. 

Les Anglais colonisant par la suite la totalité du subcontinent. 

Les Européens occupèrent des contrées en Chine, pays divisé par des dynasties.

L’Indonésie, des Philippines, l’Indochine, la Malaisie, la Birmanie, le Siam.

Les Perses, les Ottomans ont envahi le Nord de l’Inde, l’Afghanistan, le Pakistan Occidental et Oriental, la Birmanie et ont apporté l’Islam, jusqu’en Chine.

A noter des invasions étaient internes, à l’Asie, (Perse, Ottomane, Mongole, Japonaise). 

La Péninsule Arabique :

L’Arabie Saoudite, le Yémen, Oman, les Emirats Unis, le Qatar, le Koweït, le Bahreïn sont sous la domination Ottomane, ainsi que les états de la Mésopotamie.

Puis Britannique à la suite de la 1ere Guerre Mondiale. La route des Indes.

 Les Mascareignes, Fort Dauphin, Bourbon, l’île de France, deviennent les escales de navigation vers l’Asie.

La Chine colonisée par les puissances occidentales.

Les Hollandais : L’Indonésie, en alternance avec les Anglais, Nouvelle Guinée Néerlandaise, iles de Ceylan, au Bengale, Malabar, Coromandel.

Les Espagnols : Les Philippines de 1565 à 1898 qu’ils laissèrent aux USA après leur défaite en 1898.

Les Anglais : Les Indes, l’Afghanistan, indépendante depuis 1919, a toujours résisté aux troupes britanniques, ou autres. La Birmanie, la Malaisie, Bornéo et Ceylan. 

Concession partagée avec les USA dans la province de Shanghai, de 1846 à 1941, envahie par le Japon.

Aden de 1839 à 1963 ; BRUNEÏ.

La Palestine après la défaite des Ottomans à la 1ere Guerre Mondiale. L’Irak à partir de 1918. Indépendant depuis le 14 juillet 1958.

La Jordanie, indépendante le 22 mars 1948, avec la fin du mandat britannique sur la partie transjordanienne de la Palestine.

Les Français : Les protectorats de Cochinchine, du Tonkin, Cambodge, Laos.

Territoire à bail chinois du Kouang-Tchéou-Wan.

Concession française de Shanghai.

Les districts de Pondichéry, Chandernagor, Mahé, etc.

La Syrie de 1920 à 1946. Suite à la défaite des Turcs.

Portugais : Macao Jusqu’en 1999. Le Timor Oriental de 1642 à 1975.

La Guerre de Corée a commencé en 1950. 

Dès l’indépendance de la Chine, en 1949, entre les troupes de la Corée du Nord, soutenu par la Chine et l’URSS, le Sud, soutenu par les USA et les troupes multinationales atlantistes, du commandement des Nations Unies.

Elle cesse en 1953, créant deux Corées. 

De 1392 à 1897, la Corée s’appelait JOESON, sous domination japonaise.

Marco Polo, explorateur Vénitien de l’Extrême Orient, à partir de 1271 traversa l’Asie, en empruntant la célèbre route de la soie. De son séjour de 16 ans, au service de Kubilaï Khan, petit-fils de Gengis Khan, dans la Chine mongole.

COLONISATION DU PACIFIQUE ET DE L’OCEANIE

La quasi-totalité des iles du Pacifique ont été colonisées

La défaite du Japon en 1945, a permis à l’Occident de s’accaparer de tous les archipels.

La plus grande masse marine du globe, 180 millions de Km2. 

Le premier navigateur européen serait Vasco Nunez de Balboa, Espagnol, à avoir découvert l’Océan Pacifique depuis sa côte orientale en 1513.

En 1520, Fernand de Magellan ; navigateur Portugais pour le compte de l’Espagne. 

IL double le Cap Horn, traverse le Pacifique, pour atteindre par l’Ouest l’archipel des Moluques en Indonésie.

C’est Pigafetta qui fit le Tour du Monde, en remplaçant Magellan, décédé aux Philippines.

Les grands colonisateurs ont été les Anglais, les Français, les Espagnols, les Portugais et les Néerlandais.

Les Américains ont inscrit leur présence après la 2e Guerre Mondiale. Ils ont fait de l’archipel d’Hawaï un état des USA, en 1958.

Les Européens se partagent les archipels de la POLYNESIE.

Ensemble des îles du Pacifique de l’Est, de l’Australie et de la Mélanésie.

Ces îles ont été frappées par les essais nucléaires français. 

Des populations et des militaires français ont été contaminés.

L’Australie

Peuplée depuis 10 000 ans par les aborigènes.

En 1605, exploré par le Hollandais Willem JANSZOON, puis l’Espagnol Luis Vàez de Torres.

1642/1643, le Hollandais Tasman découvre l’île qui porte son nom, la Tasmanie.

1770, l’Anglais COOK colonise l’Australie.

Début de l’autonomie en 1850. Création de Commonwealth Australien en 1901, et date de l’Indépendance anglo-saxonne le 1er Janvier 1901.

Cette colonisation s’est faite par le massacre des Aborigènes, toujours étrangers sur leur territoire.

L’Australie est impliquée lors des deux Guerres Mondiales. Elle apporte son aide militaire aux Américains pendant la guerre du Vietnam.

La Nouvelle Zélande

Peuplée par les Maoris, fût découverte par Tasman en 1642.

En 1769, COOK prend possession de l’île ; La résistance des Maoris n’a pas favorisé la colonisation de suite.

1840, traité pour laisser la terre aux Maoris, comme en Amérique, promesse non tenue.

1842/1846 guerre entre les Anglais et les Maoris. Ils furent battus, massacrés.

1868, les chercheurs d’or débarquent. 1907, Dominion Britannique, 1931, indépendance anglo-saxonne.

Après la 2e Guerre Mondiale, grand développement économique entre l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Japon.

LA KANAKY

La Nouvelle Calédonie, ainsi l’appelle les colonisateurs anglais, découverte par COOK en 1774.

En 1853, elle est rattachée aux Etablissements Français de l’Océanie et de la Polynésie.

Devint colonie autonome en 1860.

On note de nombreuses révoltes et d’insurrections des Canaques. Occupée par les Américains en 1942, érigée en Territoire Outre-Mer, (TOM) Français en 1946 .

La colonisation a pour objectif de mettre en minorité la population autochtone et de contrer la volonté d’indépendance.

LA NOUVELLE GUINEE

Elle fût découverte en 1526 par le Portugais Jorge MENESES. 

En 1546, l’Espagnol Ortiz de RETEZ, lui donna le nom de Nouvelle Guinée pour les similitudes entre les autochtones et les Africains de la Guinée.

La plus grande île du monde après l’Australie.

Séparée en deux parties, à l’Ouest sous dépendance Indonésienne, à l’Est sous tutelle de l’Australie, sur décision de l’ONU en 1949. 

En 1828, les Hollandais revendiquent la partie occidentale. Le Nord/Est occupé par l’Allemagne et Sud/Est par les Anglais.

COLONISATION DES AMERIQUES.

Les Enseignements des pays occidentaux nous apprennent la découverte des Amériques par Christophe Colomb.

Ceci a pour objectif de bien ancrer dans les esprits la possession européenne.

Un jour férié, tous les deuxièmes lundis du mois d’octobre pour célébrer, aux USA, la paternité de la découverte du continent, par Christophe Colomb, l’Européen, navigateur Italien pour le compte de la Reine d’Espagne.

En 1507, le cartographe, Martin WALDSEEMÜLLER baptisa le Continent America en hommage au navigateur Florentin Amerigo Vespucci.

Il explore pour le compte du Portugal, l’Amérique du Sud, à la suite de Christophe Colomb.

Son expédition portugaise, atteint le Brésil et le colonise. 

Cependant, la découverte a d’abord été faite par les populations de l’Asie en passant par le Détroit de Béring.

Il y a 13 000 ans, la terre entre la Sibérie et l’Alaska n’était pas séparée, les populations nomades de l’Asie seront les premiers habitants de ce grand Continent.

Des navigateurs Africains ont débarqué sur le Continent bien avant Christophe Colomb.

Parmi les Natifs des Amériques, des Noirs font parties des Nations et Tribus des « Indiens ».

Ils ont donc, navigué depuis la côte occidentale de l’Afrique, se sont mélangés, se sont intégrés.

En 1200, des Mélanésiens, ou Polynésiens auraient approché le continent sur sa côte occidentale, dans le Pacifique, selon une étude de l’ADN des Amérindiens.

Les Vikings ont exploré le Groënland, puis seraient descendus vers le Canada, le long des côtes des USA, jusqu’aux Antilles, 2 ou 3 siècles avant Christophe Colomb.

Puis ce fût les grandes conquêtes européennes dominées par les Espagnols qui colonisèrent depuis le Sud des USA actuel, jusqu’au Détroit de Magellan.

Les Français, la Guyane, une partie des Antilles, (Haïti), la Louisiane, le Québec.

Les Hollandais, le Surinam, une partie des Caraïbes.

Les Anglais, le Canada, la Nouvelle Angleterre aux USA.

A la Révolution US, en 1776, les Américains, Anglo-Saxons étendent leur territoire jusqu’au Pacifique, font la guerre à l’Espagne et le Mexique pour l’annexion des Etats de l’Ouest, ( California, New Mexico, Nevada, Arizona, Texas, Colorado), du Sud, (Florida, Georgia, Alabama),

La guerre à la France pour la Louisiane.

Le 30 mars 1867 les USA achète l’Alaska à la Russie pour $7,2 millions, soit, $120 millions actuels.

Cette chronologie pour bien démontrer que ce Continent a été entièrement occupé par les Européens et totalement colonisé par les Européens.

Ni de Chinois, ni d’Indiens, ni d’Arabes dans ces invasions, ni coupables du génocide, (une estimation de 200 millions de victimes depuis Christophe Colomb à nos jours), ni de traite, ni d’esclavage commis par ceux-ci.

C’est bien les Européens qui ont créé des Etats, établis des frontières, au plus grand mépris des Nations autochtones, séparées par des frontières délimités par les conquérants. Comme en Afrique.

C’est bien les langues européennes que l’on parle depuis le Détroit de Béring, jusqu’au Détroit de Magellan.

Les Anglo-Saxons, les WASP, White Anglo-Saxon Protestants, Francs-Maçons esclavagistes, deviennent très vite une grande puissance, grâce aux énormes richesses de leur colonisation. 

Pour vous convaincre, observez les billets du $ américains, les signes maçonniques.

Les WASPS sont peu nombreux pour occuper ce vaste territoire, de leurs ambitions de conquérir l’Ouest et le Sud.

Ils font appel à l’immigration européenne.

Déjà présents, les Hollandais, les premiers installés à la New Amsterdam, New-York. L’île de Manhattan achetée pour $25 aux indigènes du même nom, par leur Chef, administrateur de la Nouvelle Hollande, Peter Stuyvesant.

Les Français et les Britanniques, Ecossais, Gallois, Irlandais confondus vont participer à la construction de la nouvelle République. Les Français ayant participer aux côtés des Patriotes Américains, la guerre contre l’expulsion des Anglais.

Les vagues d’immigrations vont se succéder, notamment italiennes, polonaises, irlandaises, juives, d’Europe de l’Est.

Le Catholicisme va représenter un danger pour le pouvoir WASP.

Les Italiens, les Irlandais, les Slaves, les Juifs seront considérés de sous-hommes, par les Anglo-Saxons Protestants.

JFK devient le premier Président Irlandais, Catholique, assassiné le 22 Novembre 1963.

Pour les besoins des plantations, les colons organisent la traite et l’esclavage sur tout le Continent.

Ils vont chercher en Afrique des millions d’esclaves, dont, nous les Réunionnais, connaissons toutes les souffrances des séparations, des conditions horribles du voyage en cales, des tortures, des mutilations, des malades, hommes, femmes et enfants, jetés vivant à la mer.

Les conditions atroces des ventes d’esclaves, du fameux Vendredi Noir, (Black Friday), au Nord de l’Amérique.

 Les esclaves africains sont nombreux à travers les Amériques. 

En Amérique Latine, une partie s’est métissée, entre les Espagnols, les Autochtones Amérindiens.

Le métissage étant, bien souvent, le résultat des viols des Maîtres sur leurs esclaves.

Pour des besoins économiques, du travail de la terre, de l’essor des plantations, les colons vont accroître les marchés d’esclaves, déportés d’Afrique sur la quasi-totalité du Continent Américain.

Aux USA, le recensement de 1860 fait état de       31 500 000 habitants, dont 27 000 000 blancs, 

5 000 000 noirs, 4 200 000 esclaves.

Parmi les Noirs, 448 000 étaient libres, ou affranchis.

Le 1er janvier 1863, le Président Lincoln aboli l’esclavage.

Malgré la Guerre de Sécession, il faudra attendre 1900 pour que l’esclavage disparaisse définitivement.

Cependant, la ségrégation demeure pour les Etats du Sud des USA. 

L’Apartheid version US, bus, trottoirs, commerces, toilettes, bancs publics, écoles, universités, sont interdits aux Noirs, et aux Peaux Rouges, (White Only), pour de nombreux états du Sud.

Les Natifs toujours parqués dans les réserves.

La conquête de l’Ouest a décimé les Nations et les Tribus Indiennes.

La bataille pour l’égalité des droits civiques est toujours d’actualité aux USA.

Les athlètes Afro-Américains ne ratent jamais une occasion de le rappeler.

Point levé aux Jeux Olympiques, un genou à terre pour le Super Bowl ou des rencontres nationales.

Les prêtrises de Martin Luther King, assassiné en 1968.

Les USA, leurs multinationales règnent sur tout le Continent. Ils occupent les sols et les sous-sols, pillent les richesses. Les pays de l’Amérique Latine, sont exposés à de nombreuses révolutions et contre révolutions.

A l’aide de la CIA, ils renversent les régimes qui s’opposent à leurs intérêts colonialistes.

COLONISATION DE LA REUNION.

DECOUVERTES DE LA REUNION.

Selon diverses références historiques, des découvertes, La Réunion a été mentionnée, baptisée, cartographiée par divers navigateurs, sous différentes appellations, selon les navigateurs et les Royaumes pour lesquelles ils prospectaient.

Notre regretté et illustre historien, Sudel FUMA, avait révélé, d’après ses enquêtes, le passage d’Alexandre le Grand, navigateur, Roi de Macédoine, conquérant du bout du monde, né en 356, mort en 323 BC.

Les Arabes vont la située et la baptisée Dina MORGABIN.

1507 Le navigateur portugais Macarenas qui découvre, lui aussi, l’archipel, lui donne son nom, les Mascareignes, Santa Apollonia pour La Réunion.

Avant cette période, seuls les Arabes et Austronésiens, (de langues dont le domaine s’étend de Taïwan à la Nouvelle-Zélande, de Madagascar, de l’île de Pâques, en exceptant l’Australie et une partie de la Nouvelle Guinée), plus les habitants de l’Indonésie et de Malaisie, connaissaient parfaitement l’Océan Indien.

1638 Salomon GOUBERT serait le premier Français à fouler le sol de l’Île.

1642, prise de possession symbolique.

1649, Etienne de Flacourt, commandant de Fort Dauphin, au nom du Roi de France, prend officiellement possession et devient l’île BOURBON. 

1660, peuplement de l’île Bourbon. 

Quelques prisonniers, accompagnés de quelques femmes Malgaches, ont été déportés sur l’île.

Durant plus d’une centaine d’années, des esclaves ont été emmenés de force, enchaînés, surtout, sous la période du Gouverneur Mahé de la Bourdonnais.

La majorité de ces esclaves étaient des Cafres, nos AFRO-DESCENDANTS, originaires, de Madagascar, de l’Afrique de l’Est, de Guinée, d’autres, de l’Inde et même de Chine.

Dans la foulée de la colonisation, des Européens, se sont expatriés afin d’obtenir des concessions.

Les colons, qui auront besoin d’une main d’œuvre, va développer l’exploitation par la gratuité de la main d’œuvre, l’ESCLAVAGE.

L’Histoire de l’esclavage à La Réunion. 

ZISTWAR NOUT ZANSET

Le sujet extrêmement sensible de l’esclavage, période marquée par tant d’atrocités, de crimes, de mutilations, de tortures, de viols, de détresses, de massacres, d’humiliations, d’atteintes à la dignité des personnes, enchaînées, traitées moins que les animaux, mériterait une séance spécifique consacrée à son histoire.

La traite, l’esclavage sont identiques partout, où les Européens ont pris possession sur la Planète.

Que ce soit aux Amériques, en Afrique, à La Réunion, Maurice, Rodrigues, Madagascar, les Seychelles, ou l’archipel des Chagos, ou encore en Asie, en Australie, Nouvelle Zélande, en KANAKY, etc.

A partir de 1848, la colonie fait appel à une main d’œuvre qui va se substituer à l’abolition de l’esclavage.

Les engagés, recrutés dans les autres territoires occupés par les colonisateurs, en Inde, en Chine ou en Indonésie, (Sumatra).

Ils n’échappent pas aux préjugés racistes, eux aussi, et subissent la ségrégation, l’obligation de se baptiser.

Quel espoir entretenir de la part des Etats dominants qui ont passé leurs temps à se faire des guerres, entre eux, de s’entretuer, coupables de génocides, de la traite, de l’esclavage et qualifier les autres de sauvages ?

Convaincus d’apporter la civilisation, leurs croyances, ils se rendent coupables de génocides.

Au lieu du repentir, l’impérialisme continue de faire des ravages sur la Planète, tuant, massacrant tout être vivant se dressant sur leur chemin.

Pour les colonisés, l’endoctrinement est la priorité pour asseoir leur dominance.

La Réunion n’échappe pas à cette invasion mentale, à cet esclavage mental, qui consiste à embellir sak y sort déor, lo famé goyave de France.

Insidieusement, à avilir, dénigrer, rabaisser, écraser ceux qui sont sous dominance coloniale.

C’est vraiment ce qu’il y a de pire, avec les génocides, des traces indélébiles commis par les impérialismes coloniaux.

Face à ces crimes, La Réunion est empreinte par des luttes constantes de sa population asservie par les maitres de la colonisation.

Les ESCLAVES MARONS, les AFRO-DESCENDANTS, sont nombreux et nombreuses à organiser la rébellion.

Le colonialiste a toujours marqué sa volonté de taire, de falsifier les réalités.

Des fers corporels, il organise l’enchaînement cérébrale.

SOUSTRAIRE A L’HISTOIRE LES REBELLIONS, LES INSURRECTIONS.

LO MARON, LO MARONAZ PRAN TOUT SON SINIFIKASYON. Son hostilité à tout ce que le Maître tente de lui imposer par la force, la soumission.

La Révolution Française met-elle un terme à l’esclavage ou au servage ?

La différence prend une dimension révélatrice, lorsque l’on se rapporte aux écrits, les déclarations de grands révolutionnaires, historiens, philosophes, écrivains Citoyens Français, de cette ère nouvelle qui bouleverse l’Europe et l’Occident.

La quasi-totalité de ces personnalités, rangées derrière l’Eglise, la Chrétienté, pour admettre qu’en dehors de l’Homme Blanc, les autres ne possèdent pas d’âmes.

Les prémices des fers installés dans les cerveaux du colonisé, AUSSI DANS LES CERVEAUX DU COLONISATEUR, DE SES SUJETS OU COMPATRIOTES. 

Malgré les menaces des gros colons, de l’église et des représentants de l’état colonial, le témoignage de l’engagement de quelques Prêtres Catholiques ont porté une farouche et exemplaire opposition à la traite et à l’esclavage.

En traitant ce phénomène, nous touchons la source, les racines du sentiment de supériorité inculqué depuis la naissance du dominant, entretenir les préjugés racistes, banaliser la ségrégation.

Le drame, c’est que les relations de dominants à dominés perdureront, tant que les chaînes incrustées dans la tête, ne seront pas ôtées.

Est-ce possible d’extraire ce poison, cet endoctrinement ?

Oui, bien sûr, à conditions que la soumission disparaisse, que le sentiment de supériorité disparaisse, d’infériorité aussi.

Comment cette soumission pourrait disparaître ?

Sommes-nous aptes à démolir cette construction mentale ?

Sommes-nous capables, avons-nous les moyens d’assumer notre émancipation ?

Avons-nous les potentiels matériels et humains de conduire notre destin ?

Pour une majorité, il semble difficile d’y croire après des siècles de bourrage de crânes.

Croire en nos potentiels et oser les utiliser.

En 2010, un cercle de réflexion, AVENIR 974, avec lequel j’ai participé à éditer son Manifeste Citoyen, écrivait ceci, je cite, en page 11, 2e paragraphe :

A DROITE COMME A GAUCHE, L’OBJECTIF D’EGALITE DANS LA REPUBLIQUE A ETE SOUMIS A LA DEFENSE D’INTERETS AUTRES QUE LA REPONSE AUX ASPIRATIONS DES REUNIONNAIS.

CES INTERETS CONTINUENT A INSCRIRE LE DEVELOPPEMENT DE LA REUNION DANS UN CADRE POST-COLONIAL AUX CARACTERISTIQUES FEODALES.

Le 3e paragraphe souligne : 

DEPUIS 1946 ET LE VOTE DE LA DEPARTEMENTALISATION, FORCE EST DE CONSTATER QUE L’ACCES DES REUNIONNAIS A L’EGALITE DES DROITS DANS LA REPUBLIQUE A FAIT L’OBJET DE NOMBREUX DEBATS ET DE PRISES DE POSITIONS CONTRADICTOIRES TANT A DROITE QU’A GAUCHE.

NOTRE ILE EST TOUJOURS ASSUJETTIE A UN CADRE POST-COLONIAL ET FEODAL.

LA DEPARTEMENTALISATION

Les leaders politiques de l’après-guerre, après avoir combattu le Nazisme, les Forces de la Résistance Française, au pouvoir, ayant à sa tête le Gal de Gaulle, installe un Gouvernement de Transition avec des Ministres Communistes aux affaires.

Les Députés Communistes des Territoire d’Outremers, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Saint-Pierre et Miquelon, Réunion revendiquent la départementalisation. 

En 1946, grâce à nos deux Députés Communistes de la Fédération du PCF, Le Dr Raymond VERGES et Mr Léon de Le pervenche, La Réunion devient Département.

Cette Loi d’assimilation devait permettre de faire disparaitre la pauvreté, les inégalités sociales, les injustices, permettre un développement de rattrapage.

Malheureusement, les espoirs de rattrapage ont disparu, La Réunion stagne.

Les affres du colonialisme demeurent. 

Toujours une absence de développement pour le Peuple Réunionnais.

Les gros colons poursuivant leur enrichissement.  

De cette désillusion, en 1959, le communiste Paul VERGES crée le PCR, avec la revendication de l’Autonomie Démocratique et Populaire, dans le cadre de la République Française.

Il propose un Plan de développement qui prend en compte les potentiels extraordinaires de La Réunion.

(Plan de Survie et Combat pour l’Autonomie).

En pleine Guerre Froide, il revendique la démilitarisation de La Réunion, pour faire de l’Océan Indien une Zone de Paix.

Malheureusement, les Occidentaux ne l’entendent pas de cette oreille, submergés par les mouvements indépendantistes, entrés en luttes contre les impérialistes occidentaux.

Les mouvements indépendantistes sont souvent orientés vers le Marxisme en opposition avec la société capitaliste défendue par les impérialistes.

Le PCR devient très populaire et affole l’aristocratie locale, ainsi que les pouvoirs français et de l’OTAN, effrayés par le collectivisme, mode Soviet.

La France perd sa souveraineté coloniale en Indochine.

Les troupes de libération indépendantistes fleurissent partout dans l’Empire Coloniale Français.

L’Afrique du Nord, l’AOF, l’AEF, sont engagés dans le processus de libération.

En 1960, Madagascar accède à l’indépendance.

La France tente d’installer au pouvoir un fantoche.

Il sera destitué par le marxiste Ratsiraka.

Maurice obtient son indépendance en 1968. Le MMM, de Paul BERENGER, Marxiste est aux portes du pouvoir, proche de Paul VERGES et du PCR.

Les Comores, indépendants en 1976, voient le Marxiste Ali SOIHILI arrivé au pouvoir. Sera renversé par les mercenaires français de Bob Denard.

Les Seychelles deviennent également indépendantes en 1976. Le Communiste Albert René devient le 2e Président en 1977.

Face à cette environnement politique hostile à la France, à l’Occident, proche du Bloc Soviétique, les atlantistes se mobilisent, pour que la France garde sa place stratégique dans la zone.

Pour contrer le PCR et son Autonomie, le Gal de Gaulle, envoie, en 1963, son ancien Premier Ministre Michel Debré.

Commence alors la répression, la chasse aux sorcières, la déportation des fonctionnaires, les fraudes électorales, les violences de campagnes électorales.

La Réunion est divisée en deux camps. 

D’un côté les Départementalistes au drapeau de La France, le Bleu, le Blanc et le Rouge.

De l’autre, les Autonomistes, désignés par le pouvoir colonial, les Séparatistes au drapeau Rouge.

L’’île de La Réunion est une place militaire importante dans la Zone de l’Océan Indien.

Son antenne OMEGA surveille les navigations marines et sous-marines de l’Océan Indien.

Il n’est pas question de la démilitarisée.

Cependant, les craintes subsistent du côté atlantiste.

Les Américains, sollicitant les Anglais, de céder l’île de Diégo Garcia, de l’archipel des Chagos, colonie britannique, afin d’y construire une base militaire, aéronavale, nucléaire.

Les populations de cet archipel vont être déportées vers Maurice.

Elles sont toujours en attente de retrouver leur pays.

En 1981, la victoire de la Gauche en France, de l’élection à la Présidence de François Mitterrand, oriente Paul VERGES d’abandonner la revendication d’Autonomie. 

Les 110 propositions du Programme Commun de la Gauche, répondant aux aspirations des Réunionnais, déclare-t-il.

Fameux stratège, le leader du PCR, a su profiter et se présenter aux yeux du pouvoir parisien de Mitterrand, comme le seul interlocuteur politique incontournable de La Réunion, de la GAUCHE REUNIONNAISE. 

Ce qui n’était pas faux, en regard des luttes menées contre les inégalités, la pauvreté, la reconnaissance de l’identité culturelle de La Réunion.

Des programmes de développement pour La Réunion.

Associé aux luttes des travailleurs avec la CGTR, les Planteurs et la CGPER, les femmes et l’UFR, la jeunesse et le FJAR.

De sa solidarité avec les Peuples colonisés, avec l’Afrique du Sud, de son Parti, l’ANC, de sa solidarité à la Lutte contre l’apartheid.

Sa solidarité avec les Peuples Vietnamien et Palestinien.

Les autres Parti de Gauche, notamment le PSR, avait était poussé afin d’élargir un front de Gauche et de séduire un électorat effrayé par les thèses séparatistes.

Marginalisant le PS local, émergeant de la victoire de leur leader François Mitterrand, lui confisquant la majorité présidentielle, il a pu rafler de nombreuses communes, le Conseil Départemental et Régional.

Au fur et à mesure des alliances avec ses anciens adversaires qu’il avait qualifié d’ULTRAS, il a pu constituer une citadelle, politique.

LE NEOCOLONIALISME DANS TOUTE SA SPLENDEUR 

Un ramassis d’élus qui se partage le pouvoir et sauver leur système, et celui des monopoles qui les engraissent.

Les dirigeants de la classe politique réunis dans les salons préfectoraux, en réception des tourniquets de ministres, en visite en colonie, savourant les cocktails, loin des soucis des inégalités grimpantes qui affectent la majorité des Réunionnais.

Le résultat, les électeurs ne vont plus voter.

70% d’abstention à La Réunion

Le paysage politique est bouleversé. 

Fini les Partis traditionnels, PS/PCR/LR, en regard de leurs résultats électoraux.

Seuls des émergences illusoires sont apparues, telles que le RN de Marine Le Pen et de LFI de Mélenchon.

Des Partis Français à la mentalité coloniale, de la légion européenne d’extrême droite, ou maçonnique qui n’ont rien à faire, ni à voir avec le développement de La Réunion.

Ils sont des acteurs de Partis coloniaux, pour occuper un espace politique, un espace électoral, relayés par une oligarchie médiatique dévouée à la cause coloniale.

La piètre prestation de nos élus locaux, accrochés au pouvoir et aux privilèges. 

Lesquels n’hésitent pas à créer leur Parti afin de bénéficier des aides financières énormes de l’Etat, en fonction du nombre de voix qu’ils obtiennent. 

Sans revendication spécifique pour sortir le pays du colonialisme, de la corruption.

La Réunion est-elle toujours assujettie à un cadre post-colonial et féodal ?

La Réunion est-elle composée d’un ensemble de fiefs, économiques et politiques ?

ECONOMIE de La Réunion.

L’éloignement et l’isolement ont accentué la dégradation du non développement, par une politique d’importations.

Elle permet à une minorité de s’enrichir par la consommation des produits importés.

Les aides sociales entrent dans le circuit de la consommation, les salaires majorées également.

Ces mécanismes, provoquent la récupération des transferts des dotations de l’Etat et de la Communauté Européenne, par les monopoles.

Le développement durable est alors un danger pour ces structures économiques coloniales.

A toutes époques, la colonie a interdit la production locale pour satisfaire les besoins de ses habitants.

Si lafé, lafé en maronaz.

Une économie coloniale axée uniquement vers ses besoins et ses intérêts, ou les intérêts de son oligarchie, des groupes financiers, (le rôle des banques), par la monoculture en matière agricole.

Ce système colonial, féodal, produit une économie de rentes.

Elle n’utilise pas les transferts des dotations publics, pour un développement économique durable au service de l’intérêt général, mais pour les intérêts d’une minorité aux rênes de l’économie et avec l’appui inconditionnel des Partis politiques.

Puisque pour les besoins du colonisateur nous avons la preuve de la richesse des diversités des produits agricoles, de leur qualité et des quantités exceptionnelles des récoltes, pourquoi, il ne serait pas possible d’exploiter ces potentiels agricoles au bénéfice du développement, des producteurs et des consommateurs Réunionnais ? et pour des décennies ?

Au bénéfice de La Réunion de ces producteurs locaux, organisés à l’exportation.

Ce qui est valable pour la canne, (pourtant dépassée par les cours des marchés internationaux, sauvée par des aides énormes qui profitent essentiellement aux usiniers et les gros propriétaires terriens), pourrait servir au développement des produits agricoles locaux.

Mais aussi à l’artisanat et les créations de nouvelles entreprises.

En permanence, la parole est surtout, donnée à ceux qui découragent les possibilités de diversifier les plantations.

Lorsque nous nous penchons sur l’exploitation du café Bourbon Pointu, l’un des meilleurs cafés au monde, ce sont les Japonais qui achètent les récoltes à nos planteurs pour 100€ le kilo.

Ces récoltes sont envoyées au Japon pour y être transformées, revendues sur le marché international à 750€ le kilo.

Nous pourrions ainsi établir une liste de récoltes prisées par des clients, patrons de sociétés de pays riches, prêts à payer le prix fort pour ces productions.

La vanille bleue, les épices, les huiles essentielles, le cacao, le curcuma, sont reconnus de qualité unique sur le plan international.

La transformation de nos fruits, abondamment gaspillés lors de leur saison, jus, mise en boîte, cosmétique, autres…

Le café, le thé, la vanille, les épices, le curcuma, le cacao, le coton, les huiles essentielles, le tabac, tous les produits ont été exploités, tour à tour, pour les besoins de la France, aux résultats excellement positifs, pour une majorité de ces productions.

A inscrire dans notre patrimoine agricole, l’exploitation des plantes médicinales.

Les fiefs des monopoles d’importations, de la grande distribution, détiennent 80% du marché. Il semble que le groupe Hayot ait la volonté de régner sur ce lucratif monopole de l’importation.

Le riz, notre aliment de base, peut et doit être planté.

Des militants de la cause réunionnaise, apporte chaque jour les preuves des possibilités de ces exploitations agricoles, au service de notre alimentation.

Le dumping, qui consiste à vendre à perte des produits afin de faire disparaître des productions locales qui handicaperaient les gains des monopoles, des lobbies de sociétés multinationales.

Exemple à vous donner :

Un Chef de nombreuses entreprises réunionnaises, créateur de l’usine d’huile PROMAG, m’avait confié, lors d’une discussion, les mécanismes de dumping exercés par une grosse société multinationale sur son entreprise, et de stopper le processus de développement. Expliquer en détails les projets.

Les monopoles de l’énergie, (EDF, SRPP, Télécom), du fret, des transports, etc.

La formation des prix à la consommation et le coût de la vie trouve une explication sur les coûts du fret des transports de marchandises importées, de l’octroi de mer, taxe coloniale.

Mais pas seulement, les inégalités de revenus, sont aussi coupables de la cherté de la vie, les marges bénéficiaires calquées sur les hauts revenus, font grimpées les prix, causant par ailleurs un taux insupportable de personnes vivant dessous le seuil de pauvreté, près de la moitié.

Le seuil de pauvreté monétaire, selon l’INSEE, en 2019, correspond à un revenu disponible, inférieur à 1100€ par mois, pour une personne seule et à 2300€ par mois pour un couple avec deux enfants, de moins de 14 ans.

Cette étude est calquée à celle de la « Métropole ».

Il semble, selon le coût de la vie à La Réunion, que le seuil monétaire soit de 1600€ par mois pour une personne seule. Ce qui accroit considérablement le taux de pauvreté.

POLITIQUE POST-COLONIAL 

Les fiefs politiques sont des moyens d’alliances, de concertations pour le partage du pouvoir, en relation avec les appuis financiers des fiefs économiques.

Cette pratique donne « l’impression » à la population, aux électeurs, d’une corruption généralisée à tous les niveaux. Y compris de secteurs administratifs des collectivités, des attributions des marchés, des centrales d’achats et autres.

Il suffit de lire la presse pour avoir un aperçu de la partie immergée de l’iceberg.

Evidemment, pouvoir et argent vont de pair.

En observant l’accession des Maires de La Réunion, des pouvoirs qui suivent, nous arrivons à discerner un peu mieux, le fonctionnement politique, de ses dérives féodales et mafieuses.

Les délits de fraudes sont établis et reconnus.

Le phénomène post-colonial contribue à noircir le tableau de la délinquance en col blanc, sans trop de retentissements juridiques des sanctions pénales, ni médiatiques, car elles restent sélectives.

Une administration juridique coloniale au service de l’aristocratie blanche.

De manière générale, les élus, reconnus coupables, condamnés, n’appartiennent pas à l’aristocratie blanche.

Confirmé par TAK lorsqu’il fût condamné.

Le clientélisme, la misère, l’esclavage mental, fonds de commerce du pouvoir colonial, relayés par une caste politique et médiatique, ont une importance capitale dans les résultats électoraux.

Presque la moitié de la population vivant sous le seuil de pauvreté, les moyens financiers locaux au service du clientélisme sont les éléments vitaux au maintien de la classe politique et de la survie du système colonial.

La principale recette communale prévue à cet effet, provient de l’octroi de mer.

80% de cette recette est récupérée par les municipalités, 20% pour la Région, sans contrôle précis de leurs exercices comptables.

Une réponse à celles et ceux qui s’interrogent sur le nombre de petits contrats distribués en période électorales.

Lorsqu’un(e) Maire, en plus Président d’agglo, détient ces pouvoirs, en se procurant un appareil politique et la présidence, il, elle a les moyens de croitre les pouvoirs, de s’étendre sur d’autres réseaux, Il/elle peut faire et défaire un élu, une liste, un parlementaire, Député ou Sénateur, les Présidents des collectivités, etc.

Le tout est d’obtenir une majorité dans son fief, communes, comités d’agglos et circonscriptions.

S’ajoute à cela les alliances et les tractations avec de pseudos adversaires politiques, ou, présentés comme tels, pour boucler les pouvoirs.

Ainsi assurer la continuité d’un système colonial à bout de souffle, par les résultats électoraux, mais enivrant par l’ampleur des privilèges.

La Réunion est-elle une vitrine de la France, ou une vitrine du colonialisme français, voire européen, sous une hégémonie politique, économique, culturelle, militaire occidentale ?

LA SITUATION SOCIALE

Les inégalités sociales, l’emploi, les réseaux.

LA DEPARTEMENTALISATION EN 1946, AVAIT VOCATION A FAIRE DISPARAÎTRE LES INEGALITES

Si une amélioration des conditions sociales a été visibles à partir des années 60, concrétisée à partir des années 80, jamais, La Réunion a pu combler son retard, sans jamais rattraper la France.

Tous les indicateurs font apparaitre la dégradation sociale, les écarts de revenus de plus en plus criants.

Evidemment, des progrès ont été enregistrés, en matière de qualité de logement, amélioration de l’habitat, amélioration des sanitaires, de la santé qui ont permis de descendre le taux de mortalité infantile.

 ZINFOS 974, publie le 08 mars 2013, La Réunion est l’une des Régions Françaises où l’espérance de vie est la plus faible.

L’espérance de vie a progressé, elle reste, cependant inférieure à la France.

En 2021, l’espérance de vie est de 83,4 pour les femmes, 76,7 pour les hommes.

Selon l’INSEE, (20/09/22), l’espérance de vie recule.

Ce recul est en adéquation avec la dégradation sociale, du nombre croissant de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Les SMICARDS entrent dans la catégorie, en dessous du seuil de pauvreté.

Dans le domaine de la Santé, la situation est alarmante.

La vitrine française a offert à La Réunion des dotations budgétaires et des apports financiers de la CGSS, qui lui ont permis d’investir dans les infrastructures hospitalières, des matériels et équipements de technologies d’investigations, de dépistages, de thérapie, classés au-dessus de la moyenne nationale.  

D’aides et d’investissements du secteurs privé caractérisés par le nombre de cliniques privées, des spécialités qui concurrencent le secteur public, voire, dépassé, fautes de moyens.

L’Etat diminuant ses dotations pour les budgets de fonctionnement, a pour effet de créer un manque d’effectifs soignants médicaux et paramédicaux.

Le secteur public est déjà en sous-effectifs en comparaison avec les hôpitaux, CHU/CHR de France.

Le manque d’effectifs est pallié par de nombreux contrats, CDD, CDI, ou autres.

Ajoutons à cela la politique de démantèlement programmé par les divers gouvernements qui ont supprimé des milliers de lits, supprimé des postes titulaires de médicaux et paramédicaux, alors que le nombre d’habitants ne cesse de croître.

La crise COVID a fait apparaitre les dysfonctionnements et les carences médicales partout en France.

Avec une particularité à La Réunion, l’étrange négligence sur la Dingue, plus mortelle que la COVID .

Que dire de la gestion du CHIKUNGUNYA à partir de 2005 ? Le nombre de décès ?

Que dire de la gestion du diabète à La Réunion, le taux le plus important au niveau national, aggravé par la présence d’une malbouffe occidentale, d’une criminelle abondance de glucides et lipides, servie en cocktail, sous formes alimentaires et des boissons, les matins, les midis et les soirs ? 

Des boissons sucrées, auxquelles, certaines marques n’hésitent pas, pour flatter le palais réunionnais, à rajouter du sucre dans leurs fabrications, faisant fi de la santé du Réunionnais, pourvu que les gains soient au maximum.

Que dire de l’obésité et des pathologies associées ? Des insuffisances cardiaques ?

Celles et ceux qui ont vécu La Réunion des années 50 aux années 90, ont très peu rencontré des personnes en surcharge pondérale.

Ce malheureux constat, nous le faisons, tous. Il fait partie de l’écrasement culturel de La Réunion.

L’ECRASEMENT CULTUREL.

L’écrasement culturel se situe à tous les niveaux.

La colonisation ne laisse aucun espace qui pourrait mettre en danger son emprise.

La présence coloniale dépasse le cadre National. 

Il est Européen, il est Occidental.

Si l’abolition de l’esclavage de la Révolution Française date de 1789, il a fallu attendre 1848 un décret, refusé, combattu par les colons.

Les mêmes, leurs héritiers, mobilisés contre les Lois de Départementalisation pour l’Outremer, en 1946.

Les mêmes farouchement opposés à l’Autonomie proposée par le PCR.

Combien d’années de luttes pour que soit reconnue l’abolition de l’esclavage, Jour Férié, Chômé, Payé ?  135 ans.

La stratégie consiste à faire disparaître les identités culturelles des autochtones.

Par conséquent, tout doit être mis en œuvre pour imposer un mode de vie, des us et des coutumes relatives au monde occidental, dominé par la culture anglo-saxonne.

Halloween à la place de Gran’mér Kal. Thanks Giving, c’est pour quand ?

Nous avions évoqué dans le paragraphe précédent la malbouffe. 

L’histoire est falsifiée, à la gloire des bourreaux esclavagistes, à occulter le passé des luttes des MARONS, leurs nombreuses révoltes, organisés collectivement et socialement dans les hauts de l’île.

La dérision de la langue créole, aux interprétations racistes, de la qualifier de petit nègre, ou de patois sympathique, de l’interdire à l’école, de la diminuer, de la porter en dérision, etc.

La musique, le MALOYA, qualifié de sauvage, interdit, ainsi que les cabarets, les pratiques religieuses interdites, les traditions culinaires, les élevages d’animaux, la cour, les boutiques, tout doit disparaître, pour que TOUT soit à l’image de la France

.

Heureusement, des groupes, des collectifs montent aux créneaux pour représenter et défendre les couleurs de La Réunion.

MLK. Par exemple, de SHARL SINTOMER et bien d’autres.

Bien que l’on puisse regretter les tentatives et les récupérations par les Partis politiques, de leaders ou de leurs mouvements, dont l’objectif est de casser les revendications anticolonialistes.

L’écrasement de l’individu, de la population, par le biais d’organismes, gérés par nos élus locaux, dont l’objectif est de déporter un maximum de Réunionnais et d’inviter un maximum d’expatriés à prendre possession des quartiers, des 24 communes de l’Île.

Les douleurs des familles séparées, des conditions de vie insupportables pour ces enfants déportés.

Les entreprises se plaignent de ne pas disposer de jeunes qualifiés, diplômés ?

Sont-ils conscients des départs organisés par le  BUMIDOM, l’ANT, le CNARM vers la France, l’Europe, le Canada, à travers le Monde ?

Ils ne sont pas qualifiés pour La Réunion, mais le sont pour ailleurs que chez eux ?

 Combien de diplômés attendent d’avoir un poste dans son pays ?

Combien de diplômés Réunionnais auxquels, des élus les encouragent à partir parce que leur diplôme est trop fort pour La Réunion ?

Le fonctionnement des recrutements se fait par des réseaux dont les décideurs sont des expatriés, où sous les ordres d’expatriés.

Les exogènes représentés 4% de la population dans les années 70/80, pour une population beaucoup moins dense, moins scolarisée en secondaire, ou encore, universitaire.  

Cette communauté représente près de 25%, (impossible d’obtenir des chiffres cohérents, de l’INSEE).

Le seul taux concevable est celui de 4% des demandeurs d’emploi de cette catégorie de population.

Ce qui signifie, pour un pays qui compte 37% de chômeurs, 60% chez les moins de 25 ans, une inégalité de traitement qui s’apparente à une situation de type post-colonial.

80% des cadres du secteur privé sont domoun déor.

Les grosses sociétés présentes répondent en général aux gros marchés de travaux publics et emmènent dans leurs containers, les contrats juteux de leurs cadres, des billets d’avions, des logements de luxe, des véhicules de luxe et de fonction.

Le secteur public n’est pas en reste, puisque l’on recense 60% de cadres exogènes.

Le tout fonctionnant en réseaux, sortes de pôles emplois, sauce coloniale.

Ceci étant dit, il n’est pas question de tirer à boulets rouges sur l’expatrié, n’étant pas, en tant qu’individu, venu s’installer à La Réunion, d’en faire un bouc émissaire. 

Ce serait se tromper de cible des circonstances coloniales. 

Ceci dit, sans faire abstraction de certains comportements communautaristes exhibant leur désir de ne pas s’intégrer, ni de respecter la culture locale.

La classe politique porte une lourde responsabilité de la persévérance des relations coloniales, qui lui offrent des privilèges exorbitants, des passes droits, des postes à leurs proches dans les collectivités ou leurs annexes.

A son avantage de diviser les Réunionnais par communauté, principalement pour celles se vautrant dans les délices des privilèges coloniaux.

Nous sommes loin du VIVRE ENSEMBLE, slogan de propagande post-colonial qui réunit les privilégiés du système.

A la lecture de certains articles parus dans les médias, ou des publications, dont certaines frisent le mépris et l’arrogance, Il ne faudrait pas tomber dans le piège de la victimisation, et de renverser les rôles.

Les seules victimes du colonialisme sont les Réunionnais.

Plis lilé oki, plis lilé viktim lo sistém kolonyal.

Domann in pé nout konpatriyot kelé an Frans.

Selon les témoignages de nos compatriotes Cafres, Métis, Yabs, Tamouls, Zarabs et Chinois oki, selon les observations sur la précarité, sont les plus pénalisés par les inégalités et les injustices du système colonial.

Ce sont eux, Cafres et Cafrines, photographiés par le CNARM, pour sa publicité à la mobilité.

Plus on descend dans la misère sociale, souvent en relation avec ses ancêtres esclaves, ou engagés, victimes de la ségrégation, plus, la discrimination est prononcée, insupportable.

Le Foncier. Le logement.

Les chiffres sont accablants en matière de logements à La Réunion.

Le rapport annuel du 17 août 2022, du Conseil Départemental de l’Habitat et de l’Hébergement, plus de 80% des demandeurs relevant du logement social ; soit, 35990 demandes en attentes.

Combien d’autres en attentes qui ne rentrent pas dans les critères sociaux, qui n’ont pas les moyens de se loger dans des locations trop onéreuses en rapport avec leurs revenus ?

Pendant ce temps, le bétonnage se fait massivement, grignotant, de plus en plus, les terres agricoles.

Bien souvent, de gros propriétaires terriens, bénéficiaires des aides à la plantation de la canne, ont converti leurs terrains en zone constructibles.

Comment ont-ils pu obtenir des déclassements de terrains agricoles en constructibles ?

Pourquoi ces terrains n’ont pas servi à la diversification ?

Pourquoi ces terrains n’ont pas répondu, en priorité, aux demandes de logement sociaux pour les Réunionnais ?

Pourquoi ces terres déclassées servent aux constructions de la grande distribution, aux logements de luxe, dont les acquéreurs sont des étrangers de La Réunion, profitant des exonérations d’impôts ?

La spéculation foncière et immobilière profite à qui ?

Quel est le rôle des élus dans cette infâme conspiration d’abandon de la TERRE DES REUNIONNAIS ?

Quels sont les enjeux pour que la classe politique tolère une telle situation sociale du manque de logements de leur pays ?

Une fois de plus, le Peuple Réunionnais subi de plein fouet, la violence du système post-colonial.

C’est toujours les plus pauvres qui subissent, sauf qu’aujourd’hui, le camp des victimes grossi à vue d’œil, les classes moyennes de plus en plus concernées par les gestions inégalitaires des élus.

Les rôles de la SAFER, la SHLMR dans tout ça ?

Qu’elle est la réalité post-coloniale actuelle ?

Depuis 1946, nous sommes toujours mobilisés pour recevoir le légitime traitement, tant attendu. 

Les mêmes droits légitime de Citoyen Français, de la République, dite, UNE et INDIVISIBLE.

Est-ce au nom des spécificités que sont accordés aux uns des privilèges, des majorations coloniales ?

Est-ce, aussi, au nom des spécificités que l’on N’accorde PAS aux autres l’égalité des droits, des prestations, des salaires, des conventions collectives ?

Allons-nous continuer à dépenser notre énergie à obtenir une assimilation, pour une égalité avec la France qui n’arrive jamais ?

Ou bien unir nos efforts, nos potentiels afin de prendre notre destin en mains ? De sortir de la dépendance ?

LES POTENTIELS :

Nos potentiels sont bien présents ils existent.

C’est aux Réunionnais de les mettre en valeur ; passant outre les volontés parisiennes et des élus locaux, de tenter à retarder l’échéance du DEVELOPPEMENT DURABLE. 

LE DEVELOPPEMNENT DURABLE, pour son environnement, sera forcément lié à la diminution des déchets. Associé au retour des coutumes culinaires des anciens.

D’une révision totale du traitement des déchets et des recyclages.

Les jeux des marchés, des tractations puant des poubelles post-coloniales nous plongent dans des aberrations. Enfumés par des toxines qui troublent nos états de santé.

Nous pouvons compter sur la mobilisation et les aptitudes de notre jeunesse, de nos forces vives.

Nous pouvons compter sur la diaspora de notre jeunesse, de nos forces vives, dispersées partout en France, en Europe, dans le Monde.

Toutes ces forces physiques et intellectuelles réunies sont capables de maitriser et d’exploiter les potentiels que nous offre la terre bénie par la nature de La Réunion, de ses côtes, de son Océan.

Sur cette Terre Bénie, tout y pousse abondamment, avec la qualité, des propriétés uniques.

C’est pour cela qu’elle a été colonisée.

Parce que cette terre est riche grâce à son sol volcanique, sa récence, ses micros climats, son ensoleillement, son taux de pluviométrie exceptionnel.

Evidemment, nous n’avons pas de pétrole, nous n’avons pas de matières premières.

L’Europe en a-t-elle ?

En revanche, les potentiels énormes, pouvant créer de la plus-value pourraient pallier à nos besoins énergétiques.

La perspective d’un déclin de la civilisation occidentale, de la perte de sa puissance en relation avec la cessation des pillages, donnera aux pays de la zone, nos voisins, un concept économique et politique totalement différent, en rupture avec ces 5 siècles de colonisation.

Notre terre est gaspillée au profit d’une minorité. 

Ne laissons pas gaspiller nos potentiels pour faire de La Réunion un statut dans lequel la population ne se reconnaitra plus.

Un statut de consommateurs au bénéfice d’une coopération qui aurait, pour seule vocation d’utiliser les fonds de l’Etat, Européens, pour investir dans les pays de la zone, au profit d’une minorité, déjà propriétaires de terrains agricoles ou de zones industrielles, en prévision d’exporter vers La Réunion.

La corruption bat son plein pour ces nouveaux prospecteurs, sous couvert d’une coopération régionale européenne. 

CE SONT BIEN DES SIGNES DES RAPPORTS POST-COLONIAUX.

Leurs plans sont limpides, les monopoles vont produire ailleurs dans la zone. 

Exploiter une main d’œuvre sous-payée, ne pas payer d’impôts ou si peu, ne pas payer de taxes, ni de charges sociales. 

Vendre aux prix les plus élevés possibles à La Réunion.

Etablir une liaison de transports maritimes, de fret, pour qu’un maximum arrive au Port, au moindre coût, des personnels navigants aux salaires de la Grande Île. 

EN CONCLUSION :

Allons-nous laisser La Réunion devenir une Terre de Tourisme, de Résidents de luxe et de consommations ?

Allons-nous accepter des terres, servir à la spéculation foncière, immobilière, du bétonnage, pour la grande distribution, les restaurations rapides de malbouffe, des logements de luxe, des grands hôtels de luxe ?

Allons-nous regarder nos enfants partir en masse pour trouver un emploi ailleurs ? 

Alors que par milliers, d’autres sont invités à venir s’installer et prendre les emplois ?

Regarder ceux qui resteront, sans emploi, vivre avec des minimas, peu importe le nom ?

Tolérer des politiciens qui ferment volontairement les yeux sur les pertes des valeurs morales, illustrées par la pègre, les trafics de drogues dures, la prostitution, les alcools ?

Allons-nous rester anesthésiés, chloroformés, dans une Europe d’une zone EURO, dévaluée par les jeux de valeurs monétaires du Dollar U.S. ? 

De matières premières, tels que le PETRODOLLAR, de ses hausses, de ses baisses, au profit de l’économie US ? 

La puissance du $ dépend en partie du pétrole.

Le pétrodollar désigne le $ US obtenu par les pays producteurs de pétrole, dans le cadre de leurs contrats libellés en $, qu’ils réinsèrent dans l’économie américaine. 

Le Siège de l’ONU est à New-York, les sièges du FMI, de la Banque Mondiale, de la BIRD, branche de la BM, sont Washington, les sièges du Sionisme, de la Franc-maçonnerie, de la Finance Internationale, des Assurances, sont à Londres. (Un rapport avec la valeur de la £, la £, monnaie la plus forte au monde ?).

Les accords de Bretton Wood, juillet 1944, dans le New Hampshire, USA, accords destinés à organiser le système monétaire autour du Dollar, après la 2e Guerre Mondiale. Le Dollar, seule monnaie convertible en or.

Ces accords visaient à éviter les crises, comme en 1929, la reconstruction de l’Europe, pour éviter l’expansion communiste.

La Banque Mondiale, une institution financière internationale afin d’aider les pays en développement endettés. (Endettés par qui et par quoi ?).

Idem pour le FMI.

BIRD, branche de la Banque Mondiale, pour la reconstruction et le développement.

Le 23/03/2022, Wikipédia publiait :

« L’Occident, sous leadership Américain, ne parvient plus à contenir les puissances émergentes. 

L’économie mondiale est en passe d’échapper au contrôle occidental. »

Il devient de plus en plus probable, le ralliement aux BRICS, des pays d’Afrique, Sud-américain, du Moyen Orient et de l’Asie.

BRICS = Brésil, Russie, Inde, Sud Afrique. 

Les rapports de force économique ont changé de camp.

Le conflit en Ukraine bouscule l’hégémonie américaine.

Cette tendance va se poursuivre et mettre l’Occident en difficulté.

Nombreux sont les observateurs politiques et économiques, occidentaux qui tirent la sonnette d’alarme.

Qu’ils prédisent le déclin de la société occidentale.

En revanche, L’Afrique va se développer, en partenariat avec Les BRICS.

Dans cette perspective, il est possible que La Réunion sorte de la dépendance post-coloniale.

De ces bouleversements de ces nouveaux rapports de forces économiques, monétaires, il est possible que le monde de l’ouest nous entraine dans un conflit international. 

Le conflit en Ukraine ne serait-il pas un moyen de sauver les institutions monétaires et financières de rétablir le colonialisme dans un Nouvel Ordre Economique Mondial ?

En fait, s’agissant de suprématie, on peut s’interroger pour découvrir qui est réellement au pouvoir mondial.

Serait-ce les USA ancienne colonie du Royaume Uni, dont les dirigeants sont issus de la lignée anglaise, à savoir les WASP ?

Ou le Roi d’Angleterre ?

Ou les deux à la fois ?

Comment sortir de cette dépendance, de cette aliénation.

Je vous remercie.

Vincent Caramante

Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.

A propos de l'auteur

Kozé libre

A Parallèle Sud nous nous faisons un devoir de libérer la parole, de la partager, sous quelque forme que ce soit (texte, vidéo, son, BD...). Chaque lecteur peut être acteur et créer l'information. Celle-ci est relue par le comité de lecture de Parallèle Sud avant d'être publiée dans la Libre expression.