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« Pour en finir (enfin ?) avec le darwinisme »

LIBRE EXPRESSION

Avant de soulever le fourvoiement de Charles Darwin, plusieurs questions s’imposent. Les révélations des prouesses des JO et « Para-JO » sont-elles génétiques ou (et) épigénétiques ?  Face à ces athlètes handicapés, nous sommes tentés d’imaginer ce que pourrait être leur vie quotidienne. Ils nous ont surpris, étonnés, subjugués parfois par leurs capacités à se surpasser, nous faisant découvrir leur joie, leur plaisir, leur force vitale.  Dès lors, une nouvelle LOGIQUE du vivant s’annonce-t-elle ?

Ce courrier met en concurrence deux thèses opposées : soit les exploits des athlètes décrochant l’OR illustrent les thèses darwiniennes « du plus fort sur le faible »; soit, a contrario, ces exploits s’inscrivent dans un contexte de compétition internationale qui s’impose au détriment d’une réalité qui pourrait valoriser l’empathie, l’entraide, la solidarité, l’altruisme. 

Devons-nous envisager que l’idéologie qui soutient les JO des sportifs valides légitimerait le modèle capitalistique ?  L’idéologie de JO de sportifs handicapés serait-elle alors celle qui se présente comme offrant une sorte d’alibi de « bonne conduite »afin de ne pas les oublier ?

Les choses sont-elles aussi nettement tranchées ? Ces « deux » JO se déroulent sur un fond idéologique international, d’évidence et assurément capitalistique planétaire, où les valeurs de la compétition entre nations sont la norme dominante. Leur visée fondamentale ne poursuit-elle pas plutôt une objective compétition entre nations, non la valorisation de telle ou telle idéologie, pour réformer les états et améliorer le sort tous leurs membres ? Pour preuve, et qui questionne, l’augmentation des primes aux vainqueurs et la quasi ignorance médiatique des perdants, quand ils sont pourtant les plus nombreux. 

Les athlètes connaissent les règles : seulement trois médailles récompensent les trois vainqueurs, à la charge de l’organisation, et les primes, à la charge des états. 

Ce questionnement demeure utile pour envisager, peut-être, des alternatives humaines qui pourraient faire bouger les lignes au-delà du succès médiatique et fugace des images, et surtout nous faire entre-apercevoir la réalité du vécu pluriel du handicap. 

Nous commencerons notre investigation par la question : Les prouesses des JO et Para-JO sont-elles génétiques ou (et) épigénétiques ? Ou une nouvelle LOGIQUE du vivant s’annoncerait-elle implicitement ?

Il est évident que lorsque nous posons une question, nous détenons en nous un élément de réponse, consciemment ou inconsciemment. La réponse que nous avancerons est déduite des travaux de Rosine CHANDEBOIS articulés à d’autres travaux.

Nous solliciterons en effet le point de vue de cette chercheuse en biologie pour commenter un autre point de vue, si possible en ayant recours à la science, afin de tenter d’éclaircir ce supposé clivage temporel entre JO des valides et JO des non valides. 

Nous nous permettrons de convoquer Thomas Pesquet un peu comme arbitre. Il pourrait nous aider à prendre de l’altitude et nous éviter de devenir adeptes d’une idéologie partisane. 

Une idée semble toutefois se confirmer : Les travaux de Rosine CHANDEBOIS devraient libérer nos esprits d’une emprise idéologique. « Pour en finir avec le darwinisme » est le titre de son ouvrage, que nous empruntons, publié initialement en 1993 aux Editions Espace 34 (Montpellier) et repris et publié en 2010 chez L’Harmattan – Paris. 

Les prouesses des athlètes 

Concernant des prouesses d’athlètes, précédent les JO Para-Olympiques, on pense immédiatement à Léon Marchand – dont le père était déjà un performeur en natation. L’opinion de Monsieur tout le monde pourrait laisser à croire que de tels exploits en natation relèvent d’une transmission génétique et héréditaire de compétences sportives. 

La découverte d’un autre « type » de profil à hérédité non génétiquement probant, de surcroît de nombreux athlètes handicapés, jette un trouble par exemple quant à l’opinion répandue exposée par Philippe Froguel, professeur de médecine génomique à l’Imperial College London et d’endocrinologie au CHU de Lille, lorsqu’il soulève la question : « L’exploit sportif est-il d’origine génétique ? ».

Pour n’évoquer que certains de nos athlètes français tels Léon Marchand, Florent Manaudou, les frères Lebrun etc., l’excellence sportive serait une « affaire de famille », estime le professeur Froguel. « Ce qui n’enlève rien au mérite des médaillés ! », précise-t-il.

Au-delà de l’éducation ou du supposé « mérite », certains généticiens s’interrogent sur l’influence des gènes dans les capacités à devenir sportif de haut niveau. Tiennent-ils compte des dimensions « épigénétiques », dont l’hérédité n’est pas envisageable a priori, et dont il sera question ?

Des exemples qui déstabilisent des dogmes

Aux Invalides, les épreuves de tir à l’arc suscitent un vif engouement. Pour toutes les épreuves de ce sport, le site est le même. Les athlètes doivent aussi tirer des flèches au plus proche du centre de la cible, mais la distance varie selon l’arc utilisé. Pour tirer, les para archers peuvent être debout, assis sur un tabouret ou dans un fauteuil. La flèche peut être lancée avec la main ou la bouche. Tirer, qu’importe son handicap !

Avec l’aide unique de ses pieds, l’Américain Matt Stutzman, né sans bras, défiant son handicap, remporte l’or. Il tire ses flèches avec ses dents et saisit son arc avec un pied.« Dans la course à la médaille d’or, je voulais affronter les meilleurs des archers », a-t-il commenté sobrement. En tribunes, la discipline force l’admiration. 

De même nous sommes interloqués et subjugués face à un athlète nageur chinois sans bras ni jambes, et qui décroche aussi l’or !

Nous manquons de données fiables pour connaître l’étiologie de ces handicaps et de tous ceux d’ailleurs dont l’hérédité génétique est supposée avancée. 

Dans les données du « FIGAROVOX/TRIBUNE », où le dogme « du tout génétique » se fait sentir, la dimension épigénétique est succinctement évoquée. Les citations ci-dessous sont intégralement exposées pour illustrer la partialité de l’information.

« Les études de comparaison entre vrais et faux jumeaux (qui, nés le même jour, partagent 100% ou seulement 50% de parts de génome identiques) montrent une héritabilité d’être un grand sportif d’environ 65% (paramètre qui évalue le caractère génétique transmis d’une génération à l’autre d’une condition humaine), ce qui est considérable et bien plus élevé que l’héritabilité d’avoir une simple activité physique régulière, qui n’est que de 30%. En d’autres termes, si la pratique sportive amateur est assez peu héréditaire, il y a des raisons génétiques expliquant pourquoi les familles de médaillés sont si nombreuses. »

Et encore…

« Les études pan-génomiques qui étudient le rôle des millions de variants de l’ADN qui différencient les êtres humains entre eux ont même identifié 250 gènes qui contribueraient à devenir un possible futur médaillé olympique. Ces gènes façonnent la taille, la corpulence, la masse musculaire, et « choisissent » chez certains heureux élus les fibres musculaires les plus performantes à la performance sportive, qui résisteront ainsi mieux à la crampe et aux blessures du fait aussi d’un métabolisme musculaire – et aussi général – avantageux. 

Mais être parmi les meilleurs mondiaux dans sa discipline nécessite aussi selon les cas une capacité cardiorespiratoire hors normes, une pression artérielle stable à l’effort avec un nombre de battements cardiaques à l’effort pas trop élevé. Dans certains cas, seront favorisés les alpinistes ayant la meilleure adaptation à la haute altitude, ou les plongeurs capables de résister aux apnées prolongées. Tout cela semble en partie contrôlé par des gènes produisant des protéines-clés de ces différents systèmes physiologiques en les transformant en avantages concurrentiels. Il y aurait même un gène qui expliquerait les sprints répétés et spectaculaires des joueurs de foot ou de rugby à 7 comme Mbappé et Dupont. »

Et encore…

« La génétique influe sur la résilience des sportifs, leur résistance à la frustration, leur volonté de fer de faire toujours mieux, et bien sûr leur esprit de combativité » avance Philippe Froguel. 

« Au-delà de ces caractéristiques athlétiques il ne faut surtout pas oublier les qualités mentales étonnantes dont font preuve les champions olympiques, qui correspondent à des traits de caractère fortement influencés par la génétique : résistance à la douleur d’abord, mais aussi production d’endorphines, ces produits du cerveau qui miment les effets de la morphine et qui protègent les cyclistes et les marathoniens. Quels qu’ils soient, les médaillés interrogés soulignent leurs doutes passés et leurs « sacrifices » colossaux pour réussir.

D’ailleurs, leur agressivité propre aux sports de combat s’associe curieusement à des particularités comportementales cérébrales comme leur impulsivité voire leur addiction devant la nourriture, bien racontée par nos champions des arts martiaux. La génétique du cerveau est donc très influente sur l’obtention de médailles car, comme le disent en permanence les commentateurs sportifs, « tout est dans la tête ». Bien évidemment, l’importance de l’environnement et de l’éducation joue un grand rôle dans le succès des médaillés, ainsi que l’entraînement adéquat qui modifie fortement, et parfois à long terme, le fonctionnement de notre génome, activant les gènes qui favorisent la performance. La génétique innée et l’épigénétique acquise concourent aussi au développement des champions en réduisant l’activité des gènes qui pourrait la gêner (comme les gènes d’inflammation ou d’anxiété). »

Et encore…

« Tout cela ne diminue en rien le mérite extraordinaire de nos médaillés, bien au contraire, car ils ont su jouer de leurs atouts avec brio. Quant à utiliser ce savoir génétique pour sélectionner et mieux former les médaillés de demain, la prudence s’impose car il reste beaucoup d’inconnues. Par contre, utiliser la nutrigénétique pour mieux nourrir nos athlètes et la médecine génomique pour guérir leurs blessures pourrait être efficace. » 

Notre avis : Pour cet exposé où s’entremêlent sciences et idéologie, nous évoquerons succinctement les travaux qui relient la génétique à l’épigénétique comme une pièce à deux faces, sans a priori mystificateur.

1) Nous devrons tenir compte des travaux de la neuro-épigénéticienne Isabelle Mansuy, Professeur titulaire à l’université de Zurich, que nous avons eu la chance de rencontrer en 2019 à Saint-Denis de La Réunion. Pour cette chercheuse, « l’ADN n’est pas tout puissant. … Nous savons désormais, grâce à l’épigénétique, que nos expériences de vie, notre alimentation, nos croyances, nos émotions, activent et désactivent quotidiennement nos gènes, mais qu’elles peuvent aussi influencer l’organisme de nos descendants », in « Reprenez le contrôle de vos gènes », Larousse, 2019.

2) L’ouvrage collectif « La révolution épigénétique », Albin Michel, 2018, dont les auteurs sont Joël de Rosnay, Dean Ornish, Claudine Junien, David Khayat et Pierre-Henri Gouyon 2018, évoquera « la fin de la dictature des gènes ». Il y est soutenu que « si nous avons hérité des chromosomes de nos parents, cela ne représente pas plus une fatalité. Ce que nos géniteurs nous ont légué, ce n’est pas une mélodie mais un instrument – sur lequel nous pouvons jouer une infinité de musiques ! Ces musiques perdurent voire se transmettent d’une génération à l’autre, ce qui prend à rebrousse-poil tout le dogme génétique né dans les années 1950. Un demi-siècle après la découverte de l’ADN, l’épigénétique révèle que nous avons la liberté de nous réinventer. Nul besoin de manipulations savantes ou « transhumanistes » : notre mode de vie compte plus que notre hérédité ».

3) La médecine sportive dispose-t-elle du recul nécessaire pour rendre compte du devenir médical et psychologique des athlètes lorsque de plus en plus de recherches mettent l’accent sur les liens indissociables entre génétique et épigénétique ? Et ce pour des pathologies telle que le cancer par exemple – dont il était impensable que celle-ci puisse pouvoir être envisagée sous l’angle de l’épigénétisme ?  

« Si beaucoup de cancers résultent d’une accumulation de mutations génétiques permanentes dans notre ADN, certaines tumeurs se formeraient à partir d’une perturbation, même transitoire, des mécanismes épigénétiques impliqués dans la régulation des gènes », numéro 56, Revue Pour la science du 18 juin 2024, article : « Des tumeurs sans mutations génétiques », du journaliste scientifique William Rowe-Pirra.

4) Les handicapés mentaux ne sont pas en reste ! En dépassant la blessure que génère sur nous, personnes dites ‘’normales ‘’, par empathie, leur vision, la Grande–Bretagne, depuis 2012, aura contribué à réintégrer des athlètes handicapés dans les compétitions officielles. Ceux-ci participent désormais aux Jeux paralympiques en athlétisme, natation et tennis de table.

 Au-delà des recherches fondamentales en génétique et épigénétique, au dépassement de cette occultation à côtoyer cette humanité défavorisée, se surajoute une préoccupation altruiste de promouvoir l’aspiration à une plus grande justice au niveau mondial. Cette tendance tente d’unir toutes les nations de notre terre hormis, pour cette année 2024 officiellement, la Fédération de Russie, dont on sait pourquoi !

Les apports de Rosine CHANDEBOIS

Cette nuit j’ai eu comme un flash : un titre s’est imposé compte tenu des JO-paralympiques ! Celui-ci m’aura intensément stimulé tant il transgresse une sorte d’obstacle dans le milieu de la recherche en biologie. Me référer à une chercheuse humble (décédée en 2001 ; dont l’œuvre ne figure pas sur Wikipédia) et prodigieusement informée en biologie du développement – puisqu’elle fut Professeur de cette spécialité à l’université Aix-Marseille – m’a paru essentiel. Elle a montré, par ailleurs, une sorte d’honnêteté en ne cachant pas, se disant chrétienne, ses croyances et sa foi dans le message de Jésus. Cela aura sans doute été fatal pour sa renommée dans une France des recherches scientifiques qui s’efforce d’ignorer la réalité des croyances religieuses et la « force » psychique qu’elles peuvent générer ; dont nous sommes familiers entant que  psychanalystes se référant aux travaux de Carl Gustav Jung.

Ce rajout « enfin ? » entre parenthèses, au titre de notre article, reprend en effet celui de l’ouvrage « Pour en finir avec le darwinisme », déjà cité, de Rosine Chandebois, Professeur de biologie moléculaire et embryologiste ! Qui, de surcroît, a eu le « tort » de s’opposer à nos trois Nobel Wolf, Jacob et Monod (surtout à ce dernier).

Rosine Chandebois n’aura pas perçu cependant la lente et prodigieuse organogenèse unitaire du vivant liant plantes, animaux et humains, en fonction de la gravité terrestre et de ses conséquences qui voient les impulsions du vivant devenir PULSIONS, dont celle qui contribua, pour nous humains, à nous redresser. 

C’est la seule remarque que je me permets au regard de ce dont nous devrions lui être reconnaissants.

Des JO des valides aux JO des handicapés, de Rosine Chandebois à Thomas Pesquet

Thomas Pesquet, lui, en bon fils de paysan de Normandie (non un petit paysan comme le fut mon père, bien plus modeste lui !), « ne croît que ce qu’il voit ! » alors qu’il aura pu voir notre planète à 400 km de hauteur. Il la trouve « belle ». Et même très belle !

Comme pour conforter ses visions, une fois revenu sur terre, Pesquet aura très récemment accompagné une chercheuse dans la forêt amazonienne jusqu’aux cimes de la canopée. Tels deux alpinistes ! Ils en furent émerveillés !relate un reportage diffusé sur Arte.

Il me faut rappeler combien Pesquet fut physiologiquement « déstabilisé » dans la station spatiale, « organiquement parlant », en constatant que nos organismes ne sont pas adaptés pour supporter de longs séjours en « impesanteur ». Ce terme ne figure d’ailleurs pas encore sur le Robert !


Rosine Chandebois n’aura pas perçu cette dimension essentielle derrière ses microscopes, constatant néanmoins la prodigieuse créativité de la vie sans pour autant conclure, dans la finalité évolutionniste darwinienne du vivant, à « la suprématie des plus forts sur les faibles ». Elle n’aura pas suivi ce dogme que nous aura délivré le darwinisme et qui s’est imposé internationalement ; dont elle en soulève « l’hégémonie et la caducité » dès la première partie de ce livre qui aura succédé à deux ouvrages : « Le gène et la forme – ou la démythification de l’ADN », 1989 et « L’embryon cet inconnu », 2004.

Le vivant cherche à vivre avec une détermination stupéfiante ! On l’a vu avec les sportifs handicapés de ces JO qui nous auront ravis et stupéfaits par leurs pulsions cherchant à compenser leur ou leurs handicaps, qu’ils soient innés ou acquis.

Ceci n’enlève rien assurément à la pertinence, à la fiabilité et à la scientificité des   démonstrations de Rosine Chandebois, en opposition radicale aux thèses de Charles Darwin, qui fut lui aussi placé dans l’incapacité d’intégrer les conséquences de la gravitation sur nos organismes. 

On l’aura remarqué, l’ensemble des biologistes semblent également éviter l’usage du terme pulsion, hormis le Professeur Henri Laborit, lorsqu’il dit : « La seule raison d’être d’un être : c’est d’être, – c’est de maintenir sa structure, – c’est de se maintenir en vie, sans ça il n’y aurait plus d’être ! » faut-il le rappeler ?  
De plus, pendant ces spectacles humains très forts en émotion d’aout-septembre 2024, nous avons entr’aperçu l’intimité de certaines familles « mixes », pourrait-on dire, dont un tennisman en chaise roulante compensant sa paraplégie et plusieurs fois père, présentant ses enfants en nous faisant partager sa joie.


Chaque athlète handicapé pourrait faire l’objet d’une émission sous la forme d’un reportage pour nous sensibiliser, au-delà de la force émouvante des images, faire plus ample connaissance et tenter de lutter contre le rejet social que génèrent parfois ces handicaps.

Ensuite tenter de rationnaliser force psychique et handicap ! 


Enfin, il nous faudra intégrer une partie des travaux du psychanalyste Carl Gustav Jung quant à la dimension de ce que nous avons appelé improprement « rêves » ; qui assureraient la fonction de « sas » comme chez les sous-mariniers, propres à décompresser.

Nous terriens profitons à notre insu de ces ressources nocturnes télé-sémantiques nous  stimulant par des messages iconiques qui s’avèrent ambigus parce que symboliques. Leur signification est à décoder pour nous aider à faire surgir de nouveaux comportements visant implicitement à nous déconditionner de nos habitudes, de nos comportements ; et même de nos idées imposées dès notre tendre enfance, défavorables parfois à nos vies. L’évolution aurait sélectionné une prodigieuse neuro-genèse synaptique adaptée. Celle-ci codifierait différentiellement nos neurones, les aidant ainsi à conserver une plasticité se traduisant par une sorte de réactivité imagée renouvelée chaque nuit. Et ce, en se transformant prodigieusement en scénarios « télé-sémantiques » appelés malencontreusement « rêves » ! Freud risque de s’en retourner dans sa tombe !

En faisant jaillir de véritables scénarios imagés, ces prouesses de nos cerveaux, comme pour nous aider, anticipent parfois sur nos décisions, contribuant à y voir plus clair! Sans microscope ni scanner ! Fabuleux, le vivant !

Cette réalité fut dissimulée lorsque nous nous sommes mis à parler, tout en ouvrant la voie-voix au mensonge !

Cet article suivi de ce « flash » transformé en ce courrier fut possible grâce à tous ces concurrents aux JO et chercheurs rassemblés. Humblement, merci à eux ! Ceci devrait nous conduire vers une nouvelle logique du vivant animée par le principe d’une pulsion de compétition et d’exploration jusqu’à organiser des vols spatiaux et à imaginer la « conquête » de Mars.

Frédéric Paulus
Président du CEVE, Centre d’Etudes du Vivant Europe
Et animateur du CEVOI Réunion

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