[LE SPECTACLE RACONTÉ PAR L’ORGANISATEUR]
Vendredi dernier, nous avons reçu Nagaï et Loïc Païnaye pour une soirée 100% reggae entamée par le Dj set avec Joan’r, en résidence au Bisik, qui a, comme toujours, proposé des mixes entraînants en réchauffant comme il sait si bien le faire le koté jardin. Il partage avec vous ses inspirations et sa bonne humeur tous les vendredis à partir de 19 heures, notez-le !
Deux propositions exceptionnelles et inédites : c’est ce que vous proposait vendredi dernier le Bisik avec Nagaï, la nouvelle voix féminine du reggae péi, et Loïc Païnaye qui , après une trop longue absence, revenait sur le devant de la scène avec un nouvel album : We are.
Il est un peu plus de 20 heures quand le premier concert débute. Vous êtes déjà nombreux dans la salle quand les musiciens de Nagaï commencent à jouer et que s’installe une atmosphère onirique qui nous entraîne dans un rêve éveillé dans lequel chacun plonge avec délice. Soudain, la voix enchanteresse de Nagaï s’élève et elle apparaît parmi nous, se dirigeant vers la scène.
Pour ce premier concert, elle commence par se dévoiler avec Someday. L’Est est la terre des ancêtres de la chanteuse charismatique qui nous a proposé une performance vocale puissante. Une invitation au voyage où elle nous raconte son histoire et ses espoirs.
Un duo incroyable
Accompagnée sur scène par Benoît Cadet à la basse, Anthony Hoarau à la batterie, Romain Aly Beril à la guitare et aux chœurs et Alain Serge Hoarau aux claviers et aux chœurs, la jeune femme lève le voile sur un talent prometteur qui enchante un public conquis. La formation nous offre une ambiance reggae world empreinte d’unicité rare. Nagaï continue avec sa voix envoûtante à nous faire vibrer avec Jah love, Dreamland, Reggae, One draw, « Live in a better way, Nasyon et Seggae rasta. Chaque composition est un hymne à la paix, à la conscience et à l’amour.
Un hommage qui nous embarque dans un métissage musical où le reggae fait communiquer les cœurs des êtres en totale osmose. Ensemble, les artistes nous ont offert une balade vers les contrées de l’Afrique, de l’Inde, et nous avons dansé comme le faisaient les ancêtres. C’est emplie d’émotions que Nagaï nous a fait partager son premier single Back to my roots, qui nous a conquis par sa sensibilité et nous a fait renouer avec nos sensations les plus profondes. Un concert unique, éclairé par le partage et la gratitude pour l’amour universel. Une artiste rare qui n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle…
En deuxième partie de soirée, Loïc Païnaye investit la scène avec entre autres à ses côtés Pascal Gasp, Guyno Letoyo et Nicolas qui ont prolongé la vibe avec une musique consciente aux influences reggae, folk, maloya, blues et rock.
L’auteur de Soley démarre en douceur dans la bienveillance et avec conviction Rouv ton zié et Le Feu.
Kaloune et Brice Nauroy au menu ce vendredi
Loïc a partagé les titres de l’album We are qu’il joue actuellement pour la première fois devant un public.
Un partage à travers un live percutant, mature et touchant, où chaque auditeur ressent la force des compositions au plus profond de lui-même. Des thèmes inspirés comme l’indifférence face à la souffrance, à la guerre, et l’amour universel, ou encore la foi et la richesse de sa culture.
Loïc s’enracine dans une esthétique roots, rock, reggae avec des riffs de guitare électrique percutants et un reggae très authentique qui ne laisse personne insensible.
La preuve : vous étiez nombreux à connaître ses compositions et, enchantés, vous avez mêlé vos voix à la sienne pour « Tout bousillé » et « Less lo pèp kozé » « Tiembo » ou « La paix ». Les spectateurs chantent, mais ils dansent aussi et se laissent entraîner par les rythmes subtils et le groove incomparable de l’artiste que nous sommes heureux de retrouver enfin !
Généreux et toujours aussi passionné, Loïc a pris soin de nous préparer une surprise en invitant le chanteur mauricien Ras Ninin, venu à La Réunion spécialement pour l’occasion, pour chanter à ses côtés Zenfan Jah, titre inédit et clip en devenir en partie tourné hier soir au Bisik.
Les deux artistes nous ont ainsi transmis avec force leur vision du monde, et l’amour n’a cessé d’inonder la salle pour ce duo incroyable et ce cadeau immense que les spectateurs ont apprécié à sa juste valeur.
Intarissable, Loïc a ensuite continué avec Arèt jijé et Kaïko, accompagné par vos voix et votre incroyable présence. Loïc a su toucher les cœurs et unir les esprits avec sa sensibilité unique. Sa lumière et son énergie ont marqué tout un chacun, et c’est en souriant que chacun a pris encore quelques minutes pour discuter de ce moment ou pour le méditer en silence.
Merci à vous pour votre venue; depuis maintenant trois semaines, vous venez apporter au Bisik votre joie unique, votre curiosité musicale et votre bienveillance, qui font de ces soirées des retrouvailles dont les souvenirs sont inoubliables et heureux.
Merci au Zantak, le foodtruck qui vous propose des burgers délicieux, et à Beboon street food qui, avec des tapas et des salades à créer, vous ont laissé l’embarras du choix pour vous restaurer. Merci à toute l’équipe du Bisik, à nos bénévoles, et à nos partenaires. Merci à Baptiste, Kaboum Music, et Michaël John, Red Island Productions
Bravo aux artistes et merci pour ce moment riche de fraternité et de générosité.
La semaine prochaine, le Bisik accueille un nouveau hors-série electropicales avec Kaloune et Brice Nauroy qui ont fait se rencontrer leurs univers pour créer Kinibé. Également au programme, Sibu Manaï puis D-Lisha qui nous propose un set Afro House et Amapiano. Une soirée exclusive dans l’Est à ne pas manquer. Un nouveau Hors-Série Électropicales à consommer sans modération ! Réservez vos billets dès maintenant !
Ouverture des portes : 19heures
Adresse : 44 rue Amiral-Bouvet, Saint-Benoît
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en prévente adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
Achetez vos billets en ligne : urlz.fr/ksMz
Merci aux Electropicales pour ce partenariat !
Pascal Saint-Pierre
Régie : Alexandre Duchemann
Son : Vincent Gerbith
Lumières : Sylvain Lallemand
Photos : Iris Mardemoutou