frédéric amany

[Vidéo] Le libre échange tue notre agriculture – Episode 1

MINI-SERIE ENTRETIEN SUR L’AGRICULTURE

Pourquoi des agriculteurs ne parviennent plus à vivre dignement de leur métier ? Pourquoi sont-ils si nombreux à arrêter, à désespérer, alors même qu’ils disent aimer le travail de la terre ? Où en est-on en 2024 de notre système agricole en France et à La Réunion ? Peut-on penser l’avenir autrement dans nos comportements agricoles, nos comportements alimentaires ? Quelles sont nos possibilités d’action en tant que simples consommateurs ?

Est-on arrivé au bout de l’expérience collective d’un libre échange total sur les marchés mondiaux de l’alimentation ? Les événements qui secouent le monde agricole depuis le début 2024 interrogent. La complexité est telle que les agriculteurs eux-mêmes sont souvent perdus dans des enjeux qui les dépassent et sur lesquels ils ont peu de prise.

Frédéric Amany est un acteur du monde agricole. Ancien candidat à l’élection présidentielle, engagé pendant plusieurs années sur le terrain sur les questions d’autonomie alimentaire et de développement de la culture du riz à La Réunion, il répond à nos questions.

Dans ce premier épisode, il revient sur la dérégulation des marchés, les différentes couches de normes qui s’appliquent aux agriculteurs. Les normes sanitaires strictes de la France, les normes commerciales de l’Union européenne. Il décrit les mécanismes qui entraînent les opérateurs à vendre aux citoyens français des produits importés moins chers et moins bons pour notre santé. Au détriment de nos propres agriculteurs. « Pour garantir le niveau de santé des consommateurs français, il y a des produits qu’on n’aurait pas du faire rentrer », estime-t-il dans cet entretien.

Entretien : Jéromine Santo-Gammaire

A propos de l'auteur

Jéromine Santo Gammaire | Journaliste

En quête d’un journalisme plus humain et plus inspirant, Jéromine Santo-Gammaire décide en 2020 de créer un média indépendant, Parallèle Sud. Auparavant, elle a travaillé comme journaliste dans différentes publications en ligne puis pendant près de quatre ans au Quotidien de La Réunion. Elle entend désormais mettre en avant les actions de Réunionnais pour un monde résilient, respectueux de tous les écosystèmes. Elle voit le journalisme comme un outil collectif pour aider à construire la société de demain et à trouver des solutions durables.