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[Vidéo] Consommons local – Episode 2

LOCAL | MINI-SERIE ENTRETIEN SUR L’AGRICULTURE

Pourquoi des agriculteurs ne parviennent plus à vivre dignement de leur métier ? Pourquoi sont-ils si nombreux à arrêter, à désespérer, alors même qu’ils disent aimer le travail de la terre ? Où en est-on en 2024 de notre système agricole en France et à La Réunion ? Peut-on penser l’avenir autrement dans nos comportements agricoles, nos comportements alimentaires ? Quelles sont nos possibilités d’action en tant que simples consommateurs ?

Frédéric Amany est un acteur du monde agricole local. Ancien candidat à l’élection présidentielle, engagé pendant plusieurs années sur le terrain sur les questions d’autonomie alimentaire et de développement de la culture du riz à La Réunion (local), il répond à nos questions.

La semaine dernière, il nous parlait de la dérégulation des marchés. Dans ce deuxième épisode de notre mini série, Frédéric Amany explique en quoi les agriculteurs réunionnais sont moins dépendants que leurs homologues en France. « A La Réunion, si l’agriculteur qui vend au supermarché estime qu’il n’est pas suffisamment payé, il peut décider d’écouler sa production de l’autre côté : au marché forain, au marché de gros, sur le bord de route… » « Ici, on a un gros volume de ventes directes, les supermarchés ne représentent que 20% de vente de la production. Alors qu’au niveau national, il y a souvent un seul opérateur qui va tout acheter. » « Quand on est inféodé à un seul système commercial, c’est là qu’on est totalement lié et dépendant. »

Pour soutenir un territoire, il détaille les intérêts à consommer local : augmenter le nombre d’emplois sur l’île, améliorer notre santé et le travail de nos agriculteurs.

Entretien : Jéromine Santo-Gammaire

A propos de l'auteur

Jéromine Santo Gammaire | Journaliste

En quête d’un journalisme plus humain et plus inspirant, Jéromine Santo-Gammaire décide en 2020 de créer un média indépendant, Parallèle Sud. Auparavant, elle a travaillé comme journaliste dans différentes publications en ligne puis pendant près de quatre ans au Quotidien de La Réunion. Elle entend désormais mettre en avant les actions de Réunionnais pour un monde résilient, respectueux de tous les écosystèmes. Elle voit le journalisme comme un outil collectif pour aider à construire la société de demain et à trouver des solutions durables.